Livres

La diplomatie culturelle d'Haïti

Dans un monde où les puissances traditionnelles dominent la scène diplomatique, la diplomatie culturelle émerge comme une alternative puissante pour les nations cherchant à se faire entendre sans les moyens d'un « hard power». Dans Diplomatie Culturelle haïtienne: Stratégie et Rayonnement International », plongez dans l'univers fascinant des relations internationales où la culture devient le langage universel de la diplomatie. Cet ouvrage offre un regard captivant sur les enjeux de la diplomatie culturelle, explorant comment les nations peuvent projeter leur identité et leurs valeurs à travers des échanges artistiques, éducatifs et intellectuels. Au cœur de cette exploration se trouve l'histoire riche et complexe de la diplomatie haïtienne, oscillant entre heures de gloire et périodes de décadence. Découvrez comment Haiti, malgré ses défis et ses ressources limitées, a su utiliser sa riche culture et son patrimoine pour se projeter sur la scène internationale. Des moments de triomphe aux défis rencontrés, ce livre offre une analyse approfondie de la manière dont la diplomatie culturelle haïtienne a navigué à travers les courants tumultueux de la politique mondiale.

Dos au mur, la diaspora en renfort

Dos au mur, la diaspora en renfort » n'est pas une œuvre accablante de reproches adressés aux uns et aux autres. Au contraire, elle aborde avec rationalité la question de l'implication efficace, opérationnelle et intelligente de la diaspora dans une dynamique de développement qui, à l'échelle nationale, intègre les différentes ressources que constituent les Haïtiens de l'extérieur.

L'auteur, fort de son vécu dans la diaspora et de ses expériences dans la diplomatie haïtienne, a pratiqué, par le biais d'association ou de manière individuelle, bon nombre de compatriotes, qui à ses yeux, représentent de véritables atouts dont le pays aurait pu en profiter. C'est à partir de ses observations, ses connaissances, ses réflexions que découle de sa plume cet ouvrage riche en propositions qu'il livre à la République et aux décideurs en particulier. Les compatriotes vivant à l'étranger constituent une prodigieuse manne qui va au-delà de simples transferts d'argent.

La lecture comme l'amour

«La lecture comme l'amour» : un livre sur les livres et la lecture qui suscitera des réflexions et des débats sur l'école et la société haïtiennes.

Les relations internationales_ Une vision du sud

cet ouvrage vise avant tout à établir les bases d'une théorie des relations internationales à partir de la perspective des pays et des sociétés en développement. Sans négliger la présentation de l'ensemble de la discipline des relations internationales, la structure du livre et sa méthodologie proposent un nouveau regard sur le monde en lien avec la localisation géographique de l'auteur. 

Le différend de la rivière massacre _ Défis et opportunités pour Haïti et les relations haïtiano-dominicaines

Cet ouvrage collectif, destiné aux chercheurs, aux décideurs, aux organisations de la société civile et au grand public intéressé, propose une analyse nouvelle des relations haïtiano-dominicaines à la lumière du différend opposant les deux pays autour de la construction par Haïti d'un canal d'irrigation sur la rivière Massacre.

Pour une sociologie d'Haïti au XXIe siècle. La démocratie introuvable

Cet ouvrage tente d’apporter un éclairage sur les moments importants de ce qu’on a appelé le processus de démocratisation en Haïti, ainsi que sur les conflits qui ont surgi dans différents secteurs de la vie sociale et culturelle depuis la chute de la dictature le 7 février 1986. Notre interrogation principale se concentre sur la récurrence des pratiques dictatoriales au cours des quinze dernières années malgré les concours externes et l’existence de partis et mouvements se réclamant tous de la perspective démocratique.
En effet, après la chute de la dictature de Duvalier, toutes les couches sociales du pays continuent de souffrir de l’insécurité qui a été pourtant l’argument principal de la contestation du corps des Tontons macoutes, police parallèle disposant du droit de vie et de mort sur tout individu suspect d’opposition au régime. Six ans après la mise en échec du coup d’État militaire contre le gouvernement d’Aristide, les mêmes attitudes adoptées par les militaires face à la communauté internationale (recours au discours nationaliste ou à la souveraineté nationale pour disqualifier toute critique du régime) sont reprises de bout en bout par ceux-là mêmes qui combattaient le putsch au nom de la démocratie. Enfin, misère, pauvreté, stagnation économique sont devenues plus que jamais la marque principale du pays, pendant qu’en République dominicaine, le pays voisin, la croissance économique est de 7,5 % par an. Entre 1985 et 1996, le taux de croissance du PIB (produit intérieur brut) est de -5,2 %. En 1999-2000, le PIB est de 410 $ par habitant en Haïti, mais il est de 1 680 $ à la Jamaïque, et 1 770 $ en République dominicaine, d’après le dernier rapport de la Banque mondiale (1999) [...]
Pourquoi face à l’échéance de 2004, date de la commémoration du bicentenaire de l’indépendance du pays, l’espoir ne pourrait-il pas renaître ?

Genèse de l'État haïtien (1804 - 1859)

Depuis l'effondrement de la dictature de trente ans des Duvalier père et fils (1957-1986), Haiti connaît une longue crise politique, qu'on a appelée à juste titre « l'interminable transition démocratique ». Dans la mesure où le dictateur Francois Duvalier se confondait avec l'État, il parvenait à détruire toute autonomie des institutions telles que l'armée, la justice, le législatif, pendant que syndicats et partis politiques étaient interdits. À travers le slogan de « dechoukaj », très populaire en 1986 dans toutes les couches sociales, on prétendait réaliser du jour au lendemain le déracinement de toutes les bases de la dictature. La société tout entière espérait ainsi se reconstruire comme s'il s'agissait de revenir à une année zéro. Elle devait aller pour cela dans un même temps vers la demande d'un nouvel État qui soit en rupture avec l'État duvaliériste. Cette demande ne pouvait que se heurter aux structures traditionnelles ainsi qu'aux pratiques et schèmes dominants dans l'exercice du pouvoir.

Des dates incontournables de l'histoire d'Haïti au 20e siècle.

Les évènements produits durant les dates mentionnées dans ce livre permettent d'établir clairement qu'Haïti est un pays en crises récurrentes. Ce constat fait, l'on doit se demander pourquoi il en est ainsi.

Haïti, la galerie des Ministres

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Les premiers ministres de la République d'Haïti : 1988-2023. Volume I

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Ruptures & compromis

«Cet essai constituerait donc un plaidoyer fondamental pour l’écriture d’une «nouvelle histoire» faite de réalités économiques tout à fait nouvelles, plus sobres et promotrices de changements profonds et définitifs des conditions de vie des masses défavorisées. Laquelle histoire prendrait, dès maintenant, ses débuts, par l’établissement d’un «nouveau compromis» inter-haïtien, à la faveur d’une nouvelle rupture provoquée par le choc des présentes contradictions. Dans la logique des anciens modèles de rupture, mais, cette fois-ci, avec une nouvelle doctrine ou formule consensuelle prônée par les acteurs. C’est d’ailleurs la thèse soutenue par l’essentiel du texte…

Pour ceux et celles qui voudraient voir en cet ouvrage une œuvre réactionnaire, voire opportuniste, l’auteur s’inventorie à mobiliser l’opinion sur la nécessité de maitriser les contours politiques des décisions et des indécisions historiques qui ont forcé la barque nationale à s’engager sur cet océan miné de récifs. Il invite à la patience pour faire le détour nécessaire afin de sortir de cette impasse en sachant s’arrêter à temps pour éviter le naufrage.» 

Joseph Anténor Firmin. Philosophe, politique, démocrate social haïtien

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Le lieu à l’épreuve de la complexité : Appropriations et usages chez Joseph Anténor Firmin

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Le Budget de l’État, un puissant outil pour la lutte contre la pauvreté en Haïti : Vers une budgétisation intelligente pour des actions publiques pertinentes

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Jacques Stéphen Alexis : Le réaliste merveilleux du marxisme haïtien

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Études économiques sur Haïti

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Les mystères du vodou

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Étude sur les finances et l’Économie des Nations - Réflexions du député Hannibal Price sur la pétition des ouvriers 1877

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L’impôt sur les cafés et des lois du commerce intérieur

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Un Haïtien sur la lune

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Ecrits Politiques

On peut concevoir le devoir national, le bien public d’une autre manie?re que lui (Bobo). Mais, nul esprit libre ne peut s’empe?cher d’admirer la force de son caracte?re, son courage, son de?sinte?ressement pousse? jusqu’au de?pouillement de lui-me?me, jusqu’a? l’abdication de ses re?ves les plus chers.

La technopastorale : Démystifier les traditions protestantes et optimiser votre leadership

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Le Vodou et la Résistance Ayisyèn permanente De la période coloniale à nos jours (Tome II) Souvenance Mystique La Société la Belle Étoile

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L’occupation américaine d’Haïti

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Le combat permanent pour les droits humains en Haïti et ses figures historiques (Tome I)

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En cheminant avec Louis-Philippe Dalembert

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HAÏTI 1804-2018 214: ans de Servitude économique et d’une Gouvernance assistée

Ce livre à caractère historique est donc né d’un constat, d’une nécessité. Mais, pourquoi avoir identifié les années 1990 à 2018 comme période d’étude empirique?? Pour cerner autant que possible les méthodes ou formules qui ont donné des résultats et celles qui n’ont pas porté fruit, l’effet dévastateur des chocs politiques conjoncturels, la permanence de l’ingérence internationale, entre autres. Durant cette période houleuse, des réformes ont été opérées, approfondies et initiées. Le commerce extérieur, le marché des changes et le marché des capitaux ont été libéralisés bien avant 1990. D’inégale valeur, les réformes d’ordre fiscal et budgétaire sont ici primordiales pour ce livre dont l’un des objectifs est de donner une perspective assez large de notre économie publique et politique dans ses composantes structurelles. D’énormes ressources, efforts, expertises ont été consacrés à cette fin. Et pourtant, il y a eu très peu de résultats. Pourquoi ces réformes ont-elles, pour la plupart, échoué?? Y a-t-il au fond un problème d’hommes et de femmes??

Bilan sismique de l’année 2021 de la République d’Haïti

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Et nous?

Nous laissons au lecteur le soin de prendre son plaisir dans le parcours agréable et instructif de ces textes... Pour ceux ayant vécu certains évènements, leur proximité les banalisera peut-être et la lecture de leur relation peut sembler de peu d'intérêt. Mais, erreur, quand même. Avec le temps, la distance s'établit et ce livre présente objectivement des faits passés. C'est pourquoi il revêt une importance capitale pour l'historien à venir. Par sa mémoire, Ericq Pierre fait œuvre utile. Les textes rassemblent ses souvenirs certes, mais aussi les nôtres. Œuvre de mémorialiste digne d'intérêt pour l'historien qui, aujourd'hui, est un adolescent ou aborde sa jeunesse. Michel Soukar-préface Nous, c'est notre environnement physique. Nous, c'est notre position géographique. Nous, c'est les paysans qui ne sont pas encore partis. Et qui continuent chaque jour de livrer un défi à la terre. Nous, c'est les jeunes et les moins jeunes. Qui ont l'air de ne vouloir rien apprendre. Mais qui ont tellement appris. À l'école de la vie. Nous, c'est nous, les gangs. À col blanc. Qui sont les plus méchants. Les grands mangeurs. Et les petits rongeurs. C'est les rescapés du 12 janvier 2010. Du choléra. De la Covid-19. Nous, c'est l'homo haitianicus. Qui mérite d'être bien défini.

Le vodou et la résistance ayisyèn permanente : De la période coloniale à nos jours

Le Vodou Ayisyen, de par sa richesse et sa complexité, peut être approché sous plusieurs angles : historique, sociologique, ethnologique, culturel, religieux, philosophique, politique, économique… Ce livre est une approche socio-historique du Vodou comme outil de combat utilisé par les Africains déportés sur l’Île d’Ayiti par les Espagnols d’abord, puis massivement par les Français. Ils seront installés dans les plantations coloniales, réduits à l’état de bête de somme et traités comme des objets, dépouillés de leur identité, sans personnalité propre. Dans ce livre, nous faisons état des stratégies élaborées par les victimes pour ne pas disparaître totalement en tant qu’humain face à cette vaste entreprise criminelle conçue par les puissances occidentales assoiffées de gain facile à l’aube du capitalisme. Nous démontrons comment les forces conjuguées des puissances européennes dites civilisées : Espagne, Portugal, France, Angleterre, Belgique, Vatican (Italie) se sont toutes liguées contre l’Afrique et les noirs africains transformant l’océan Atlantique en un cimetière à ciel ouvert dans le transport de leurs marchandises humaines vers les Amériques. Il faudra retenir pour l’histoire que la Russie des Tsars ne participa pas à cette bacchanale et figure parmi les premiers pays d’Europe à reconnaître l’Indépendance d’Ayiti face à une France Hostile après la défaite de Napoléon Bonaparte à Vertières. Le Vodou aura servi de rempart culturel permettant aux Africains de conserver leur identité comme peuple. Le Vatican s’est servi du catholicisme pour réduire leurs victimes à leurs plus simples expressions dans les colonies françaises, espagnoles et portugaises, tandis que l’Angleterre utilisait le protestantisme pour enseigner le christianisme à leurs soumis, apparents tout au moins.

Haïti à la recherche d'un pays perdu

De tout ce qui précède, il s’ensuit que l’on ne peut traquer le maldéveloppement d’Haïti sans interroger l’idéologie ou les idéologies qui a ou ont servi de moteur aux comportements et aux initiatives des Haïtiens à travers l’histoire. De même, on ne peut projeter aucun développement sans inventer de nouveaux courants de pensée destinés à créer de nouvelles mentalités et de nouvelles attitudes collectives face à l’histoire et face à la nation. C’est dans cette double perspective que nous proposons ici quelques modestes réflexions disséminées dans quatre voies principales de méditation qui forment les subdivisions de cet ouvrage.

Le Marxisme seul guide possible de la révolution haïtienne

« Le marxisme, seul guide possible de la révolution haïtienne» est un texte central de toute la pensée politique de Jacques Stephen Alexis. Il est la clé pour tout : pour les oeuvres littéraires puisqu'il est l'instrument d'explication des textes esthétiques, mais également des textes politiques dont il est le fondement théorique. Jacques Stephen Alexis fait sienne la position de Lénine: il ne peut pas exister de mouvement révolutionnaire sans théorie révolutionnaire. Il ne peut pas exister de théorie révolutionnaire sans un « marxisme vivant et créateur ». Yves Dorestal Ce qui est certain après tout, quel que soit ce que Jacques Stephen Alexis a vu pour son pays, c'est qu'aujourd'hui, comme en 1960, le pays a besoin d'un changement de cap radical. Et ici, l'intelligentsia de gauche progressiste non communiste a un rôle central à jouer : on ne peut pas parler de développement avec des têtes creuses, des individus impropres à penser l'avenir... Le développement n'est pas aussi simple, aussi ritualistique que la célébration d'une messe ou les performances scéniques d'un chanteur de charme... Cela demande beaucoup plus que ce charisme populiste de la soutane et du micro qui a fait trembler les masses analphabètes durant plus de trois décennies, entre 1990 et 2021. Jean-Robert Hérard On est ici loin de la fiction qui soutenait la trame des grands romans de Jacques Stephen Alexis, tels Compère Général Soleil, Les arbres musiciens, l'espace d'un cillement... La brillante imagination du célèbre romancier a cédé la place dans cet essai, Le marxisme, seul guide possible de la révolution haïtienne, à une approche rationnelle, scientifique, selon la terminologie marxiste de l'époque, qui a fait la part belle à l'analyse dialectique des rapports de contradictions dans la société haïtienne des années cinquante et plaidé pour une transformation radicale des conditions de vie du prolétariat ouvrier sous l'égide du Parti d'Entente Populaire qu'il a lui-même fondé. Malgré la différence de genres, d'approches et de ton, c'est, dans ce présent texte, la même passion (analytique cette la même implication de soi, la même générosité qui ont prévalu, comme pour toutes les grandes causes, l'emportant, dans la force de l'âge, lourd de promesses encore sur le plan littéraire et - compte tenu de l'idéologie progressiste en vogue à l'époque - sur le plan politique. Mac-Ferl Morquette

Manifeste du Parti d'Entente populaire (PEP)

Le « Manifeste du PEP (Parti d’Entente Populaire) » est un texte politique majeur dû à la plume de Jacques Stephen Alexis. Il représente dans l’histoire du marxisme haïtien un document important dont la valeur équivaut à celle du premier texte programmatique et analytique fondateur du PCH (Parti Communiste Haïtien) qu’il continue et approfondit. Le jugement porté sur lui par Gérard Pierre-Charles n’a pas perdu de son actualité et mérite d’être reproduit ici comme démarche liminaire. Le « Manifeste du PEP » est également le document qui trace, de manière énergique et radicale, la ligne de démarcation entre le discours politique marxiste haïtien comme discours des classes populaires dominées et le discours politique des classes dominantes. Yves Dorestal

Le massacre de 1937 et les relations haïtiano-dominicaines

L’ouvrage Le massacre de 1937 et les relations haïtiano-dominicaines de Suzy Castor est maintenant à sa deuxième édition française. La réedition d’un ouvrage publié en Haïti est un grand succès pour un(e) auteur(e). Peu d’ouvrages d’auteurs haïtiens sont réédités au bout d’une génération. Cette deuxième édition coïncide avec le 80e anniversaire du massacre des Haïtiens perpétré en République dominicaine. Dans ce travail, l’auteure a abordé plusieurs thématiques importantes. Parmi celles-ci, la question de l’hégémonie, telle qu’analysée, rend le texte assez novateur. Elle souligne que le massacre de 1937 a représenté un tournant dans les relations entre Haïti et la République dominicaine. De plus, elle démontre que le massacre a mis un sceau officiel à une situation qui s’imposait déjà depuis plus de deux décennies : la prépondérance évidente de la République dominicaine sur l’île, tant du point de vue politique, militaire, démographique qu’économique . Ainsi, il en est résulté que la République dominicaine devient, jour après jour, la partenaire ayant le plus de poids dans les relations bilatérales et le pôle d’attraction eeconomique pour les paysans pauvres et les secteurs désoeuvrés d’Haïti. En définitive, cet ouvrage de Suzy Castor a occupé et continuera d’occuper une place de choix dans l’espace public haïtien. En fait, ce qui l’affranchit des obligeances, des commentaires inopportuns et des intempéries du temps est sa valeur scientifique.

Jacques Roumain (1907-1944) : un communiste haïtien: Le marxisme de Roumain ou le commencement du marxisme en Haïti

Roumain est au marxisme haïtien ce que José Carlos Mariátegui est au marxisme péruvien, Luis Emilio Recabarren au marxisme chilien, Julio Antonio Mella au marxisme cubain... Il faut « déshaïtianiser » Roumain et le placer dans un contexte mondial et latino-américain. C’est à cette condition que l’on peut commencer à comprendre comment le marxisme haïtien, à ses débuts dans le marxisme de Jacques Roumain est un moment original et enrichissant dans le marxisme universel et latino-américain et à poser la question d’actualité de la survie et de la durée de cette impulsion originaire dans les étapes postérieures de l’histoire du marxisme dans le pays de Dessalines. L’auteur

Batailles électorales et crises politiques en Haïti, (1807-1957) Tome I

Les aspirants au pouvoir se comportent sur la scène politique comme des gladiateurs dans l'arène ; et généralement, c'est le plus violent, le plus cynique qui est proclamé vainqueur, avec la complicité de personnalités nationales, ou même étrangères ayant des intéréts non avoués à défendre en Haïti. Ainsi le pays durant deux siècles n'a pas fait l'expérience de compétitions électorales, dignes de ce nom, mais de véritables batailles et méme de guerres pour le pouvoir. Victor Benoit

Pratique du créole et du français en Haïti

Dans ce livre, nous présentons une description de la situation linguistique d'Haïti en montrant la précarité du bilinguisme créole-français en Haïti depuis la réforme Bernard en 1979-1980. Nous tentons donc d'expliquer dans les faits la prédominance et l'accélération du monolinguisme parallèlement à la baisse croissante du bilinguisme en Haïti. On souhaite ainsi attirer l'attention des autorités en matière d'éducation en Haïti sur cette situation. Linguiste et didacticien du français langue étrangère (FLE), Fortenel Thélusma est enseignant-chercheur. Il a déjà publié un recueil de poésie et trois essais. Il enseigne actuellement à l'UEH (ENS).

Fondamentaux de la nouvelle Constitution haïtienne de 2021 Aboutissement d’une démarche de réflexion nationale et participative

Le présent livre porte sur la nouvelle Constitution de 2021 proposée, par référendum, à la consultation populaire. Il présente, à travers ses pages, les plus grandes avancées majeures ou ouvertures jamais opérées ou enregistrées dans l’histoire des constitutions haïtiennes, depuis la Constitution impériale de 1805 jusqu’à celle de mars 1987 amendée de 2011. Outre le fait que cette nouvelle Constitution prescrit et établit, dans ses dispositions, un régime politique et une configuration institutionnelle plus adaptés aux réalités de la société haïtienne et au développement global du pays. Il s’agit de l’ouverture : • Sur la diaspora haïtienne, par la modification des dispositions sur la nationalité, lui permettant d’accéder ou de se faire représenter à des postes électifs (Parlement, municipalité, etc.) et décisionnels (Conseil électoral permanent…). • Sur la femme et les enfants, par la reconnaissance du principe de parité au sein de la fonction publique et en leur garantissant un cadre de protection contre les abus et les violences. • Sur la jeunesse, en facilitant la participation des jeunes à des postes électifs (Parlement, municipalité, etc.) et leur intégration des processus décisionnels, par des dispositions spécifiques modifiant les critères d’âge. • Sur le peuple haïtien, en général, en lui restituant son droit de se prononcer directement, par référendum, sur les processus de contrôle institutionnel et décisionnel du pays. Aussi, la lecture de cet ouvrage d’intérêt est vivement recommandée

Le Barrage de Marion

Sans avoir la prétention d’être la seule réponse aux besoins des communautés bénéficiaires directes, ou d’être la solution définitive à leurs problèmes de tous ordres dans un pays où traditionnellement les autorités publiques pensent peu pour les régions reculées, l’ouvrage de Marion n’est qu’une des valeureuses pierres contributives, un maillon dans la longue chaîne d’ouvrages infrastructurels à mettre debout pour supporter durablement le développement du pays.

Batailles électorales et crises politiques en Haïti, (1957-2011) Tome II

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Déclin de la culture haïtienne : Politique culturelle et pratiques artistiques en Haïti (1986-2016)

On s’attend à ce que, arrivés au terme de la lecture du dernier chapitre du livre que certains avanceront le caractère contradictoire de la démarche de l’auteur, considéré lui-même comme une critique, lequel a choisi d’endosser, en tant qu'ancien ministre de la Culture et de la Communication, le costume de celui qu’on accuse, de celui appelé à passer sous le scalpel de la critique déstabilisatrice.

Neuf référendums pour renforcer la dictature en Haïti au 20e siècle (1918-1985)

S'il est un mot que l'on entend ces jours-ci dans l'opinion publique, c'est bien celui de « Référendum ». Ceci est lié au fait que Monsieur Jovenel Moise l'a présenté comme le passage politique obligé pour impliquer le peuple haïtien dans le processus d'approbation de sa nouvelle constitution qu'il a voulu imposer au pays. Donc, que l'on soit pour ou contre le projet de Jovenel, pour être méthodique, on doit se poser au moins trois questions : c'est quoi un Référendum ? Quelle expérience avons-nous en Haïti des exercices référendaires ? Dans le contexte actuel, un Référendum constitutionnel est-il souhaitable ?

L’essentiel sur les institutions judiciaires haïtiennes (3e édition)

""Pour acquérir une excellente connaissance sur les Institutions Judiciaires, il ne suffit pas de connaître les juridictions de jugement et le personnel judiciaire les constituant, il faut savoir également dans quelles circonstances ces juridictions de jugement sont appelées à dire le mot du Droit ; ce qui conduit à une parfaite appréhension de leur mode de fonctionnement. L’auteur, sans avoir la prétention de tout résoudre, voudrait que cet ouvrage, présenté dans un style simple et concis, soit la portée de tout le monde. Il s’adresse, d’une façon particulière, aux Étudiants et, d’une façon générale, à tous ceux désireux de se recycler ou d’élargie le champ de leur savoir dans le domaine du Droit et de la justice. ""

Choses haïtiennes : Politiques et littérature (1886)

Diplomate, député par deux fois, journaliste, homme d’affaires. Secrétaire d’État, Marcelin a fait amples provisions d’observations de notre milieu. Autodidacte, grâce à ses lectures variées, il se sent à même de partager avec un lectorat s’intéressant aux choses haïtiennes l’expérience accumulée. Il éprouve le besoin de se pencher sur le pays et de ce long séjour loin de la terre natale, il va faire la période la plus féconde de sa production d’écrivain. … Laissons au lecteur l’opportunité de goûter aux charmes du style de Marcelin qui éprouve le plaisir de nous promener à travers des séquences de notre passé, à la fin du 19e siècle. Michel Soukar

Les défis du futur

La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent, disait Albert Camus. Ainsi, l’avenir se construit dans le présent sur la base du passé. Voilà pourquoi il a été jugé bon de faire, à travers ce livre, un bond dans le passé pour revoir certains faits historiques et d’autres sujets toujours d’actualité comme l’éternelle crise sans bout pour une analyse minutieuse des choix qui ont été néfastes au développement du pays et qui ont retardé sa progression. Le lecteur est invité à s’y plonger le plus profondément possible.

Voter autrement en Haïti : Le vote électronique au coeur de la réforme électorale

Garantir le droit de vote est un enjeu sociétal de premier ordre partout dans le monde, encore plus en Haïti qui a du mal à sortir d’une « transition qui n’en finit pas ». Depuis la chute des Duvalier, le droit de vote apparaît « comme un droit-levier, sans la garantie duquel la jouissance des autres droits humains, même les plus élémentaires, restera illusoire » (la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, Affaire Wesberry Sanders, 1964). Voilà pourquoi le fondement même d’une nouvelle Haïti plus juste, pacifiée et prospère passe par une réforme en profondeur du système électoral. Ce livre s’attaque à cette problématique cruciale pour Haïti qui semble être parvenue à un carrefour de son histoire où tous revendiquent, haut et fort, un changement radical de système. L’ouvrage pose donc les enjeux de cette « révolution par les urnes ». Ce nouvel essai se démarque de façon notable des études antérieures par sa visée utilitariste et pratique. Plus qu’un livre, c’est un plaidoyer lucide pour une réforme de l’ensemble du système électoral haïtien, avec comme pivot le vote électronique.

Sommes-nous des Enfants Blessés ou sommes-nous des Enfants Blessed/Bénis

En lisant ce livre, il se peut que vous puissiez vous y reconnaître. Cela peut faire ressurgir beaucoup de sentiments amers. Vous pouvez prendre le temps pour revivre ces sentiments, être conscient de votre trajet, de votre voyage sur cette terre, sur cette planète, et qui vous avez choisi pour vous accompagner dans ce trajet. Et, enfin, lui donner votre propre définition. Quels que soient les sentiments éprouvés durant la lecture, il vous faut prendre le temps pour faire de ces sentiments vôtres, les reconnaître, comme quelqu’un d’autre aurait dit : LES MIENS ! Vos propres sentiments et ceux de personne d’autre. Par rapport à ces sentiments soulevés, il vous faut admettre que ce n’est pas le moment pour juger les autres. Mais de vous purger, de les laisser aller en Paix – ce qui n’est pas à votre service ou dans vos intérêts – et de prendre ce qui est nécessaire pour continuer votre journée. Au cours de cette lecture, notez que certaines répétitions remarquées sont peut-être dans un contexte différent et sont développées également dans le but de renforcer une idée. Là encore, ce n’est rien ; il se pourrait même que l’un ou l’autre marche avec votre propre personnalité ou votre compréhension. Tout a été dit dans cette entrée en matière. Alors, il ne reste qu’à vous souhaiter un bon voyage dans cette exploration de VOTRE ÊTRE, tant sur le plan moral que sur celui qui est sentimental, avec le coeur comme son centre ou son épicentre. Peut-être qu’aux termes de cette lecture ou de ce voyage, vous pourrez vous juger vous-même, en déduire votre propre conclusion, reconnaître et découvrir votre propre IDENTITÉ ou l’AUTHENTICITÉ de votre être. Le dernier mot sera : je suis cette personne. Je suis ce que je suis. Comme disent les Grands Maîtres qui sont allés avant nous pour nous tracer ou nous préparer le chemin. Je suis qui je suis et tout vient après : Lumière, Vie, Amour, Paix. … ainsi que tout ce que vous aimeriez ajouter : car c’est votre Monde, votre Conscience

L'art de bien communiquer

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Sur les sentiers de la vérité

À l’aube du troisième millénaire l’humanité traverse une crise profonde. Le culte du néant établi par le nihilisme conduit au néant de la culture. Prométhée s’est métamorphosée en Polyphème. L’homme qui cherchait à être dieu s’est crevé les yeux de ses propres mains et maintenant, sans repères, il erre de par le monde incapable de retrouver les points cardinaux de l’existence. Face à cette crise qui afflige l’humanité, devant ce carrefour ou il doit choisir entre être plus ou n’être jamais plus, l’homme postmoderne peut préférer se mettre à l’aise dans les paradis artificiels de l’absence de vérité ou se rebeller contre les séductions de la pensée faible en la neutralisant par la redécouverte de certitudes oubliées. La thèse de ce livre c’est que l’homme n’est pas irrémédiablement condamné à se repaître de reflets évanescents. Il n’est pas tenu en esclavage par des rêves cauchemardesques ou des visions fantasmagoriques. Il n’est pas l’ombre fugace d’un délire intemporel et acosmique. Contrairement au héros rouge de la parabole d’E. Bloch qui « se dirige, clair, froid, conscient vers le néant » et se sacrifier sans espoir de résurrection, L’homo viator, assoiffé de sagesse, sait que si le but auquel il aspire est difficile à atteindre, il ne lui est pas totalement interdit. Reprenant avec rigueur les thèmes classiques de la « philosophie de la connaissance » l’auteur montre qu’une thérapie pouvant faire refleurir le désert, guérissant des ensorcellements de la pensée contemporaine, promouvant une nouvelle « écologie de l’esprit » favorisant la sagesse de l’aube d’une nouvelle civilisation, présuppose la réponse à la question fondamentale : quid est veritas ?

Élections en Haïti : Manœuvre de reprise de pouvoir et de pérennité : Approches et comportements des acteurs

Aujourd’hui, c’est la fraude massive faite par la violence ou l’achat de votes qui donne accès aux postes électifs, principalement celui de la magistrature suprême de l’État. Pour la population hattienne, les élections deviennent un exercice de corruption. Si l’organisation des élections apparait une exigence démocratique, elle ne produit pas le résultat escompté sinon une déstabilisation de la société causée par des fraudes massives et des irrégularités venant de tous bords. L’application de ce mode de prise de pouvoir imposée par l’Occident est encore inadaptée à la mentalité haïtienne habituée depuis 1986 aux manifestations et aux violences de rues… Loin de correspondre à une simple pratique de vote dans leur mise en œuvre, les élections deviennent un exercice frauduleux que tous les démocrates contestent … La notion de démocratie participative est souvent un simple discours de populiste assoiffé de pouvoir. Depuis des décennies, les manifestations de rues deviennent la règle après chaque élection. Ce déchainement populaire met en péril la stabilité politique et trouble les activités socioéconomiques.

Haïti : changer le cours de l'histoire

Ce discours est à la fois un témoignage au sujet du temps présent et une réflexion sur l’écriture de l’histoire. L’auteur a été interpellé par le dénuement dans lequel évolue la société haïtienne depuis trop longtemps et la production intellectuelle sur cette réalité qui désole un grand nombre de compatriotes. L’histoire n’est pas «la science du passé», comme on le croit ou le répète trop souvent. L’histoire est une discipline des sciences humaines qui construit son objet sur les faits et les événements du passé, mais le discours que produit l’historien s’inscrit dans la contemporanéité de son temps. Dans son travail, dans sa quête, celui-ci pose souvent un problème ou des problèmes qui intéressent en premier lieu les hommes et les femmes de son temps. L’historien est un acteur social consciencieux de son temps historique. Il intervient dans la sphère publique pour signaler ou indiquer que des choses ont changé ou non dans la Cité. Dès lors, il se donne pour mission de connaitre les causes et les raisons les plus évidentes de ces changements ou de la stagnation.

Radiographie de la « bourgeoisie haïtienne » Un nouveau rôle pour les « élites haïtiennes » au 21e siècle

Quand l’élite dominante se retire de la gestion du patrimoine national, tout en maintenant autour d’elle des cloisons étanches qui ne se prêtent qu’à une très faible capillarité sociale, quand elle choisit la politique de doublure, non comme un pis-aller de conjoncture, mais comme une option systématique, c’est la nation elle-même qui s’appauvrit, et c’est l’avenir de la démocratie qui est sérieusement compromis. (…) La remise en cause des élites survient lorsque l’ensemble du système élitaire apparaît improductif, c’est-à-dire lorsqu’aucune élite ne semble maîtriser le présent ni surtout l’avenir, et lorsqu’aucune autre n’apparaît offrir une alternative crédible. Michel Soukar

Bak Lakay : L’appel d’une riche et glorieuse nation à ses enfants

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Pour l’amour de l’entrepreneuriat

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Figures historiques

Les Editions C3 réunissent, en un volume, certains des écrits historiques éparpillés à travers divers périodiques de Port-au-Prince au cours des décennies 1930 et 1940...ils n’avaient pas été édités sous forme de livre... au soir de sa vie, Placid David y mettait, paraît-il, la dernière main quand la maladie l’emporta... aujourd’hui, c’est chose faite. remonte vers la lumière une juste part de son remarquable héritage. Michel Soukar,

Les premières dames de la République D'Haïti 1957-2019 : Pénétrer les secrets des intrigues de palais et le phénomène de la corruption

Dans les pages qui suivent, il est question de la vie et des pratiques de plusieurs femmes qui furent Première dame de la République d'Haïti entre septembre 1957 et aujourd'hui. La petite histoire de ces Premières dames permet de comprendre la grande histoire de la politique de leur mari. J'ai voulu voir leur implication dans des domaines autres que la politique politicienne et les résultats qu'elles ont pu obtenir et dans quelle mesure ceux-ci ont impacté le cours des choses dans le pays. Dans un pays où l'appareil d'État reste un véhicule d'enrichissement personnel, d'accumulation illicite de richesses, les pratiques des First Ladies méritent d'être scrutées à la loupe pour voir si le malheur de la mauvaise gouvernance et l'hydre de la corruption sont liés à leur présence capricieuse auprès de leur mari, à leur influence sur les courtisans arpentant les couloirs du Palais national. Mais, l'on verra que les Premières dames les plus vocales, les plus excentriques, sont exactement celles par qui le scandale arrive... Leur histoire est une histoire d'hubris, d'exagération, d'indécence dans la démesure. Ce qui n'est pas commun à toutes ces bonnes femmes. L'on sera témoin aussi de l'histoire de modération, d'humilité en lisant le vécu au pouvoir de certaines d'entre elles qui ont choisi de ne pas faire de vagues, d'adopter un comportement fait de sagesse et de sobriété.

Pourquoi Haïti peut réussir - Un essai d'économie politique

« Ici, Haïti n’est présentée ni comme une énigme, ni comme une équation destinée à rester sans solution. Sans être complaisant envers les hommes et les femmes qui ont dirigé le pays depuis plus de deux siècles, l’auteur se démarque expressément de la version historique sensationnaliste, à couleur ethnocentrique, faisant croire qu’Haïti a choisi la voie de la misère et de la pauvreté. » Claude Joseph, Ph.D « L’ouvrage du Professeur Enomy GERMAIN sort des sentiers battus traditionnels. Il a le rare mérite de diagnostiquer le mal et de proposer le remède qu’il juge approprié, toute chose restant égale par ailleurs. » Ernst A. Bernadin, Ph. D Professeur des universités

La place des droits humains dans la construction de la nouvelle Haïti

La place des droits humains dans la construction de la nouvelle Haïti un nouveau titre évocateur de ce combat sans fin pour l'avènement d'une soclété équitable et humaine. Sous le poids des contradictions, nous ne pouvons être ni fatalistes, ni spectateurs endimanchés, mais de préférence des combattants assidus. Les récents événements de 2018 et de 2019 ont mis à mal la situation des droits humains ; ils se sont empirés au regard des massacres, des atteintes aux libertés individuelles de l'impunité ambiante, de responsabilité de acteurs étatiques et de la passivité de la société civile. A travers La place des droits humains dans la construction de la nouvelle Haïti, l'auteur nous ouvre son coeur dans ces nouvelles pages qui ne sont pas seulement un livre, mais aussi un document de référence en matière de lutte pour les droits humains en Haïti Raphaël Théoma Daniel

L’échec de l’aide internationale à Haïti : Dilemmes et égarements

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La carte d'identification nationale

Louis Frédéric Adelphonse, avocat au barreau de Port-au-Prince, a voulu partager avec la population ses recherches et son expérience de travail à l'Office national d'identification. Son ouvrage intitulé « La Carte d'identification nationale » permettra à chaque lecteur-trice de bien comprendre le Système national d'identification, d'établir la différence entre la Carte d'identification nationale (CIN) et le Numéro d'Identification nationale (NIN). Le lecteur sera édifié de la composante de la CIN, de la façon dont le NIN est conçu, du classement des départements et de leurs communes respectives et du nombre de sections communales par commune ou par département. En définitive, l'enregistrement à l'ONI demeure la formalité essentielle à l'exercice de la citoyenneté haïtienne.

Deux destins contraires

À la lumière de ces conditions socio-économiques, la dépendance d’Haïti vis-à-vis des États-Unis et de la communauté internationale semble ne pouvoir échapper aux prévisions claires de son avenir. Dans « Deux destins contraires : un siècle d’occupation, de désoccupation et de réoccupation américaine d’Haïti », nous suivons les événements qui commencent à se dérouler lorsque ces deux républiques libérées des colonies européennes entament le long parcours de leur histoire dramatique.

L'univers romanesque de Dany Laferrière

L’univers romanesque de Laferrière est une étude collective, interdisciplinaire qui répond aux normes de la modernité contemporaine. Elle promeut en toute autonomie, des approches génériques, prosodiques, synchroniques, thématiques, pragmatiques qui construisent une multiplicité théorique en révolutionnant l’étude traditionnelle des lettres. Elle nous livre Dany Laferrière, un démiurge qui nous fait parcourir sans arrêt le champ de l’irrationnel, en nous invitant à participer à une histoire de déracinement incessant, individuel, qui devient au terminus celle d’un déplacement massif et collectif. Ce romancier vient d’une île tragique. Il ne peut ni renier ses origines, ni les transcender que par le pouvoir du réalisme merveilleux et la magie de l’art. Son parcours individuel fait aussi partie de l’histoire d’Haïti en une sorte d’odyssée personnelle qui s’étend en une saga collective et existentielle. Les effets pathologiques de la collectivité font de nous ce que nous sommes. Notre fuite individuelle imposée devient une problématique collective et existentielle. L’espoir gît ailleurs dans une quête indispensable du salut et de la rédemption. Les romans de Dany nous subjuguent.

De la préhistoire d’Afrique à l’Histoire d’Haïti

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Le temps des Souvenirs : Le Mouvement démocratique en Haïti (1971 - 1986

Contrairement à la nature, l’autoritarisme duvaliérien n’a pas horreur du vide. A contrario, il a besoin du vide pour exister et survivre. Donc la détermination des citoyens de combler le vide autour de la dictature allait conduire inévitablement à l'implosion du système. Février 1986 ne s'explique que par les fractures créées dans l'édifice apparemment monolithique du duvaliérisme par l'effet conjugué d'un discours/pratique contestataire (venant d'abord de la presse parlée et écrite et, plus tard, des politiciens) et la dynamique des inégalités sociales. En un mot, la presse a créé un espace dans lequel se sont engouffrés d'autres acteurs décidés à entreprendre des actions plus osées dirigées plus directement contre le pouvoir.

Les Nations Unies et le choléra en Haïti : Coupables mais non responsables ?

Osons espérer que dans un proche avenir des voix haïtiennes se prononceront également sur cette malheureuse histoire de l’introduction du choléra dans notre pays par des « amis ». Jean Hugues Henrys En lisant les pages qui vont suivre, le lecteur sera envahi par un sentiment de révolte né de l’attitude basse, méprisante, truffée de mensonges et de couardise des mentors de l’Organisations des Nations Unies. Jamais l’ONU n’a traité un État membre – de plus un État fondateur – de manière aussi cavalière dont font l’objet Haïti et son peuple. Ricardo Seitenfus Il suffit que l'ONU et ses États membres comprennent que « coupable mais non responsable » n'est pas acceptable. Brian Concannon Jr

7 Points-clés pour réussir

Ce livre a été écrit pour ceux d’entre vous sachant et comprenant au plus profond d’eux-mêmes qu’ils ont été créés pour quelque chose de plus grand que leur situation actuelle ou statut dans la vie. Il est destiné à ceux qui se demandent pourquoi et veulent trouver un moyen de passer à l’action. Vous éprouvez le besoin d’exprimer tout votre potentiel. Le pourquoi de votre existence reflète votre conviction profonde du pourquoi vous êtes sur terre. Si vous croyez être ce genre de personne, ce livre est fait pour vous. Au fil de votre lecture, vous découvrirez très vite que cet ouvrage vous montre le comment de ces pourquoi.

Le créole haïtien dans la tourmente ? Faits probants, analyse et perspectives

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Affaire Pétrocaribe

S’il y a une nécessité impérative de combattre la corruption étatique en Haïti, dans toutes ses composantes, comme en témoignent les colloques, séminaires, ouvrages, articles, ou conférences au sein des communautés scientifiques et politiques sur le sujet, plus de cent ans après le Procès de la Consolidation, c’est parce que la corruption, comme mécanisme d’accumulation des richesses, sape les fondements même du développement économique du pays et fragilise nos institutions déjà trop branlantes parce que mal gérées. Malgré tous les efforts qui se font, est-ce que les acteurs anti-corruption sont sincères et vraiment sensibles à son éradication ? Il nous faudrait des acteurs qui soient intègres et sur lesquels il n’y aurait aucun soupçon de corruption. Et, dans tous les cas de figure de ceux qui prônent la mise à mort des gouvernants précédents : de Préval à Privert, il y en a trop parmi eux qui sont eux-mêmes des corrompus, et cela donne aux investigations parlementaires une allure de cirque, presqu’une vendetta pour ne pas avoir eu les meilleurs morceaux pour un moment. Cela gêne de le constater, et c’est dommage que ces investigations commencent déjà à faire des victimes dans le camp du peuple, comme toujours. Le Parlement devrait donc être investigué aussi, car, en tant qu’instance de contrôle, comment ses responsables peuvent-ils n’avoir pas prêté attention aux dérives dites « gouvernementales » dans la dilapidation des fonds PetroCaribe. À moins qu’ils aient participé eux-mêmes aussi au pillage, comme les rumeurs de plus en plus amplifiées tendent à le faire croire.

Petrocaribe mon combat pour la reddition de comptes

"Dire la corruption dans ce beau pays de la tolérance face au « dégagé populaire » attire immédiatement des regards courroucés conduisant à faire taire ceux qui ont le courage... Dire la corruption dans ce beau pays frise le crime contre la loi de l’omerta... Dire la corruption, c’est aussi engendrer une cassure et une rupture du rythme endiablé de cette merengue d’escroquerie où chacun attend son tour ... Une centaine de pages pour résumer des dépenses mirobolantes dépassant le milliard de dollars américains dans un pays ou le PIB n’est que 8 milliards... Une centaine de pages pour présenter l’architecture d’un système où tout semble être construit sur la vase... Une centaine de pages pour établir un tableau ragoutant et dégoutant où l’homme haïtien se trouve exclu du banquet gargantuesque et pantagruélique... Une centaine de pages pour lancer un cri et dénoncer le pillage du pays le plus pauvre de l’Amérique... Auguste D’MEZA"

Les racines des relations haïtiano-américaines

Ces lettres font jaillir la lumière sur une période critique de notre Histoire tant sur le plan intérieur qu’extérieur. Stevens nous lègue un vibrant témoignage des événements qu’il a vécus en tant que Consul américain stationné au Cap Français de 1798 à 1800. Comme le font découvrir ces échanges de courrier, il fut également dans les confidences de Toussaint Louverture.

La chapelle Saint-Louis de Gonzague : Un joyau de l’Art traditionnel religieux au cœur de Port-au-Prince. La face cachée des édifices religieux d’Haïti

Faire revivre les traditions séculaires de la géométrie sacrée à travers les édifices religieux d’Haïti est l’objectif poursuivi par cette série qui se veut aussi être une fenêtre historique pour les jeunes générations à venir qui, probablement, ne seront pas trop imbues de l’histoire et du sens de ces livres de pierre qui pourtant font partie de nos villes, de notre histoire et de nos vies. On les considère uniquement comme des lieux de culte et de prière. Mais ils sont plus que cela. Claude Prépetit Moi qui suis entré pour la première fois dans cette chapelle un certain 30 septembre 1970, j’ai fermé le livre avec l’impression d’y entrer pour de bon une nouvelle première fois. Aux lecteurs qui se diraient non-mathématiciens, je suggère d’ouvrir le livre quand même et de s’attarder sur les illustrations. Grâce à Claude Prépetit, chaque lecteur, surtout s’il est saint-louisien, ne pourra que revivre les temps forts qu’il a goûtés dans ce «?joyau?». Et, fort des lumières apportées par la géométrie sacrée, il lui rendra visite et en franchira le seuil avec l’émerveillement du Sage : «?Tu as tout réglé avec nombre, poids et mesure?» (Sg 11,20). (Joseph Bellanger FIC)

Du domaine de la tolérance

Comment est-on irréprochable aujourd’hui ? C’est la question sur laquelle des écrivains ont tenté de réfléchir. Et aux yeux de qui ? [..] Les lois, malheureusement, qui peuvent être anachroniques, répressives et antidémocratiques, ne sauvent pas les hommes , surtout pas d’eux-mêmes, surtout pas de la bêtise. Ce qui n’est pas juste au regard de la loi l’est souvent humainement. Les lois ne sont quelques fois que l’expression de la peur de ce qui dort en nous, peur d’écouter aux portes des cœurs et des corps. C’est pour cela que la littérature est plus efficace que les lois, elle sait être généreuse, elle sait comment lier les gens au-delà du futile

Pour une éducation sans bâton

Cet ouvrage vise à offrir aux parents et aux éducateurs en général des pistes de réflexions et d’actions en vue d’une modification de leur comportement pour être en accord avec ce qu’ils croient juste en fonction de leur sensibilité particulière, de leur culture et de leur position par rapport à l’enfant et à l’adolescent. C’est un instrument qui aide à trouver le sens de la règle commune et qui permet de manifester envers l’enfant, au jeune, le respect scrupuleux de sa personne et du citoyen qu’il est en train de devenir. Dans cet ouvrage, la transgression est perçue comme un outil de progrès ; car l’adulte est outillé pour poser cette triple contrainte : réparer les dommages causés, rendre des comptes quant aux règles bafouées, et réfléchir aux conséquences de ses actes. Ainsi se construit son rapport à la loi, son rapport aux autres et à soi-même. Le passage en revue des changements développementaux et des différents facteurs qui interviennent durant l’évolution et des adolescents, et leurs interactions permet aux lecteurs de comprendre les bouleversements et les modifications auxquelles sont confrontés les enfants et les adolescents pour être capable de prévenir et de guérir les troubles qui peuvent survenir durant l’enfance ou l’adolescence. Le lecteur trouvera, dans ce livre, des éléments nécessaires pour apprivoiser ses propres émotions et faire preuve d’une autorité tranquille face aux crises inévitables inhérentes aux différentes étapes de la croissance de la personne humaine.

Haïti malade de son système financier et de sa bureaucratie fiscale

Haïti, malade de son système financier et de sa bureaucratie fiscale de Gary Olius fera date. Ce sera comme un vade-mecum pour les universitaires désireux de comprendre le système bancaire et fiscal national, comprendre comment il fonctionne comme un « système de rapine et d’exploitation de bas étage » sans égard pour toute démarched’investissement dans le processus productif du pays. Une œuvre magistrale, c’est le moins qu’on puisse en dire ! Jean-Robert Hérard Accrochez-vous ! Ce livre de l’économiste Gary Olius, audacieux dans sa démarche, incisif par le ton, édifiant par le contenu, risque de secouer le beau petit monde de la finance en Haïti. L’auteur a effectué une plongée dans le cambouis fiscal haïtien, un saut audacieux dans les eaux troubles du dispositif financier du pays, pour aboutir in fine à un réveil des consciences des milliers de sspolié-e-s de ce système peu orthodoxe. Tel doit être le destin de ce livre. Jean-Gérard Anis

Sur les sentiers de l'être : Introduction à la métaphysique

SUR LES SENTIERS DE L’ÊTRE Au début de la recherche métaphysique il y a la prise de conscience de l’insuffisance radicale des apparences immédiates. L’homme n’arrive pas à s’en contenter. Son intelligence ne se laisse pas réduire aux donnés de fait ni au combat pour « le pain et les jeux ». Le primum vivere n’arrive pas à étouffer la certitude profonde qu’il « ne vit pas seulement de pain » et que le philosophari ne peut être renvoyé sine die. Devenu inquiet par la soif de se comprendre et de comprendre le monde qui l’entoure, il se met à la recherche de la vérité : un parcours exigeant qui le porte à creuser la signification ultime de l’exister. Cependant, cette soif de compréhension n’est pas une fin en soi. Elle ne s’épuise pas dans la volonté d’arriver à une « vision du monde », ou à une « conception de la vie », qui soit apaisante du point de vue théorique. Les ambitions de l’homme sont plus grandes que celles de son savoir. L’intellect n’est pas une valeur en soi, la praxis non plus, d’ailleurs. Raison et volonté, capacité de compréhension et pouvoir de transformation sont au service de l’homme. C’est donc au nom de l’homme et de sa promotion intégrale que se fait la recherche de la vérité : cet homme assoiffé d’absolu et pas moins désireux de justice, en quête de « raisons » et pas moins avide d’« efficacité ». Selon cette approche existentielle, le volume reprend avec rigueur spéculative les thèmes fondamentaux qui concernent le sens de l’exister et la primauté de chaque « existant » en marche vers sa pleine réalisation.

Autour du drame nègre

Le continent noir se débrouille dans un labyrinthe de difficultés : il inspire mille questions et autant de réponses contradictoires. Les économistes, les sociologues, les professionnels de la politique dignes de ce nom sourient malicieusement dans les États dont les responsables de la chose publique confondent le fait de hisser chaque matin un drapeau national devant les édifices publics avec une baguette magique. Ce folklore civique séduit les mauvais comédiens. On ne peut pas anesthésier la conscience humaine, malgré les prouesses que multiplient quotidiennement la psychanalyse et la technologie. Un tel défi du bon sens complique paradoxalement les tâches du Nègre.

Anthologie de textes philosophiques haïtiens

La publication de la première : Anthologie de textes philosophiques haïtiens est un événement. Pour en dégager le sens et mesurer ses enjeux , quelques remarques liminaires s’imposent. En dépit du fait que depuis de longue date la philosophie fait partie intégrante des disciplines enseignées dans notre système scolaire secondaire et universitaire, il est tout à fait légitime de s’interroger sur son enracinement profond dans notre milieu qui ferait d’elle une « arme théorique fondamentale » dans notre histoire de peuple. La philosophie n’est ni un luxe académique ni un jeu intellectuel. On peut rappelre la formule althussérienne qui est une thèse de démarcation tranchante : la philosophie est la lutte de classe dans la théorie. La philosophie telle que nous la pratiquons en l’enseignant en classe terminale ou en l’utilisant dans la vie quotidienne, n’est-elle pas une discipline d’évasion ? Ne constitue-t-elle pas un instrument sophistiqué de déracinement ?

Pouvoir et volonté

En publiant Pouvoir & Volonté, le député Gary Bodeau semble lancer un message. Il choisit de s’engager dans le domaine littéraire pour produire une oeuvre qui n’est autrechose que l’histoire bouleversante de sa vie, de son parcours,de son engagement […] Pouvoir & Volonté couvre tout. Le titre en soi est éloquent et dit tout. La vie du député est à elle seule un exemple.Un modèle. Un choc. Une lumière. Un vertige. Une aventureintellectuelle. Une archéologie de la militance politique etune sociologie de la résistance dans l’espace populeux deDelmas. Et, en fin de compte, le « pouvoir de la volonté » ouplutôt la « volonté de pouvoir » dire non à tout un systèmed’oppression politique et d’exploitation économique.Jean-Robert Hérard

La cuisine du développement politique en Haïti

Cet ouvrage met l’accent sur les faiblesses organisationnelles et institutionnelles auxquelles les partis politiques opérant sur le territoire national se trouvent confrontés. Je me tfais le devoir de toucher du doigt ces problèmes pour indiquerà tout leader ou militant politique la route à suivre s’ils veulent atteindre le développement politique pour son groupe, en particulier, et pour le pays, globalement.

Fraudes massives et nombreuses De l’incivisme et de l’illettrisme

Les pratiques et les dispositions structurales ou institutionnelles semblent aller dans le sens de la formule de la continuité, plutôt que de la rupture; elles répondent autant à la notion du modèle qu’à celle du paradigme qui le prolonge. En voulant, à répétition, contourner les règlements édictés pour en venir à la contestation dans les rues, cette pratique laisse la place à la subjectivité. L’électeur haïtien évolue à travers ses repères et espaces propres et conserve sa spécificité. Cette dernière ne se soumet point aux dictats de la loi. J’essaye donc, de déconstruire un processus électoral aux angles de facteurs plutôt subjectifs, incivisme et illettrisme. Les observations répertoriées me permettent d’évacuer la notion de simplicité conceptuelle liée au modèle. Cette approche anthropologique me permet d’ analyser le comportement des acteurs durant le cycle électoral. Le substratum est haïtien, une société arriérée et incivile dans ses fondements. La démonstration tient du paradigme, et non d’un modèle qui n’existe nulle part ailleurs. Il ne suffira pas d’introduire la technologie, d’épurer les listes électorales, de mettre les bureaux de vote a proximité des électeurs, de former les membres de l’appareil administratif. Rien ne peut conduire à des élections (honnêtes ou malhonnêtes, crédibles ou non, frauduleuses ou non), si on n’est pas disposé à en accepter les résultats. Cet essai ne prétend pas donner des voies de sortie et ne fait aucune recommandation. Il opère dans un registre critique, dès lors, il décrit des observations ; il décrypte et amorce une explication des comportements des habitants de la cité face à un exercice suranné : la conduite de joutes électorales

Les mots en vrai

Les parcours des hommes politiques sont généralement difficiles à reconstituer avec certitude, quand le concerné ne laisse aucun témoignage écrit. Joseph Lambert est de cette catégorie d’homme politique qui ne laisse pas indifférent. Il ne fait aucun doute que des générations de chercheurs auront à tenter d’expliquer le parcours de cet enfant pauvre du Sud-Est qui s’est retrouvé chef de famille et directeur de campagne d’un candidat à la députation, à seulement quatorze ans. Dans ce livre, Joseph Lambert dresse, dans un ton direct, un portrait intime et amoureux de sa famille. Il profite pour parler de ses débuts en politique et brièvement de sa pratique des institutions et des hauts responsables de l’Etat haïtien. De sa naissance sur un lit de paille à la présidence du Sénat de la République, ce premier témoignage écrit de Joseph Lambert se laisse lire comme un roman social.

« Est-ce que ça dérange ? » Les choix scandaleux des dirigeants haïtiens

Le politologue Rénald Lubérice a analysé avec une approche simple l’actualité politique immédiate: avant, pendant et après, sans se perdre dans la réalité ambiante. Celle-ci lui a servi de passage obligé, de repère pour construire et asseoir ses analyses. Son livre « Est-ce que ça dérange ? » dégage les prises de position : le comportement des élites traditionnelles et les dirigeants politiques haïtiens… Les interventions de Rénald Lubérice dans les médias ont fasciné le public. Les gens de toute catégorie. Ceux-ci interprètent ses différentes prises publiques de parole comme autant de lueurs sur la situation indécente, inconvenante dans laquelle est plongé le pays. Où sont-ils, les hommes du pays ? Ce que les auditeurs, les téléspectateurs, les pratiquants des réseaux sociaux n’ont pas pris le soin de savoir, c’est qu’ils sont, aussi, concernés, au même titre que les dirigeants, par le problème posé : notre incapacité à transmettre, au terme d’un mandat, les rênes du pouvoir. Ce n’est pas dans notre culture politique. Y a-t-il un problème structurel ou, simplement, une question d’homme dans ce pays ? Ce livre ouvrira les chemins qu’emprunteront certains hommes politiques qui pensent révolution pour aboutir aux mêmes fins : renforcer et assurer leur propre pouvoir. Wébert Lahens Le Nouvelliste, 2 février 2017

Choc du populisme et de la gauche en Haïti - L'envers et le revers du mouvement lavalas

La démocratisation de la politique haïtienne, initiée en 1986, présente trois caractéristiques qui la distinguent des autres mouvements révolutionnaires observés dans d’autres pays. La première, qui n’est sans doute pas la plus importante, est la longue durée de vie d’une mouvance inorganisée qui a pourtant entretenu son petit jardin électoral et devient même une réalité sociale, voire un enjeu politique. La deuxième, c’est que les gouvernements lavalas, qu’il s’agisse de ceux d’Aristide ou ceux de Préval, – chacun étant élu ou s’est fait élire plusieurs fois – se sont inscrits dans un contexte marqué par la méfiance de la gauche qui leur avait pourtant préparé le terrain avec ses capacités de nuisance. La troisième, c’est que cette mouvance qui était très mal perçue au début par la communauté internationale et qui était évidemment dépréciée par la bourgeoisie haïtienne a pu se maintenir au pouvoir pendant vingt longues années.

Idéologie, histoire et politique en Haïti Tome II : Le populisme

Depuis la chute de la dictature en 1986, une vague populiste a submergé le pays, engrangeant dans une moindre mesure le bon et dans une plus grande le mauvais. Ses manifestations sont, à première vue, la suspicion à l’égard des institutions démocratiques, la critique systématique sans aucune proposition programmatique compensatrice, la banalisation de l’État, l’institutionnalisation du parasitisme et enfin l’ouverture dans le cadre d’un démocratisme effréné et permissif des hautes sphères de l’État réclamant savoir-faire et expérience à des gens qui n’ont pour tout sésame que leur militantisme agressif.

Vilbrun Guillaume-Sam, ce méconnu suivi de correspondance avec Roger Dorsainvil

L’homme que je me suis forcé de définir dans cet essai, né en Haïti et de souche haïtienne, appartenait à la seconde moitié du 19e siècle. Et ce siècle avait vu surgir la nationalité haïtienne parmi les horreurs de l’esclavage florissant dans les Amériques. Il était donc la résultante d’un milieu et d’une époque travaillés par des forces contradictoires qui en ont fait un produit chargé de défauts et de qualités mal équilibrés. Et par-dessus tout, il était un Nègre dont les ancêtres venaient à peine de conquérir leurs droits d’être des hommes parmi d’autres hommes après avoir été considérés moins que des animaux pourvus simplement d’instincts élémentaires, mais comme des choses inanimées parmi la matière brute. Jean Price-Mars Dessalines, natif de Grande-Rivière, fondateur de la Patrie, premier de nos chefs d’État, est abattu en 1806 à Port-au-Prince et son cadavre mutilé est traîné par les rues. Sam, de la Grande-Rivière, 109 ans plus tard, dernier président de la période dite haïtienne est lynché à la capitale. Le premier crime : le parricide correspond au tout début de notre vie tumultueuse de peuple indépendant. Le second crime : le fratricide scelle la perte de notre indépendance. Il ouvre le temps de la domination des États-Unis d’Amérique du Nord sur Haïti.Michel Soukar

À partir du mensonge

Il y aura l’ombre il y aura le mensonge de t’oublier qui sont choses dont on vit comme une plante à la lumière artificielle se souvenir de l’archétype de la lumière La ville. L’amour. Le vrai, le faux. Le juste, l’injuste. Dans notre manière d’habiter l’espace et nos relations. La convocation des ressources de la poésie et de ses multiples registres pour un dit qui s’élabore dans sa quête d’une vérité commune et de son unicité

Race et couleur chez Jacques Roumain

Ce texte introduit le lecteur à des aspects relativement méconnus ou occultés de la vie et l’oeuvre de Jacques Roumain. Il nous fait entendre les multiples voix de l’homme sur la race et la couleur. Il nous donne à lire les différents registres que l’écrivain a eu à utiliser dans son traitement de ces questions, que ce soit à travers des textes polémiques, scientifiques ou de fiction. Dans une écriture entrainante, documents à l’appui, Michel Acacia interpelle l’environnement socio-politique qui a servi (successivement) de cadre à l’action et à la pensée de Roumain.

Tout savoir ou presque sur : La liquéfaction Les mouvements de terrain L’érosion des sols La sécheresse

Claude Prépetit est ingénieur–géologue de formation et professeur d’université. Ce livre est appelé à satisfaire deux besoins urgents pour la société haïtienne : par sa clarté, sa précision, ses nombreuses illustrations et l’étendue des sujets abordés, il fournit des informations au grand public sur l’aspect général et local d’un domaine dont l’importance actuelle en Haïti n’est plus à démontrer ; par son caractère formatif et informatif, il apporte au système éducatif haïtien un outil indispensable devant servir de support de cours aux professeurs et aux écoliers qui n’ont pas d’autres choix que d’apprendre à se protéger contre les méfaits des phénomènes naturels. Il est à espérer que ce manuel de formation et d’information sur les menaces naturelles contribue à instaurer en Haïti une culture du risque et surtout qu’il soit mis entre les mains des élèves pour mieux préparer la nouvelle génération à faire face à ces dites menaces.

Tout savoir ou presque sur : Les séismes (Goudougoudou)Les volcans

Claude Prépetit est ingénieur–géologue de formation et professeur d’université. Ce livre est appelé à satisfaire deux besoins urgents pour la société haïtienne : par sa clarté, sa précision, ses nombreuses illustrations et l’étendue des sujets abordés, il fournit des informations au grand public sur l’aspect général et local d’un domaine dont l’importance actuelle en Haïti n’est plus à démontrer ; par son caractère formatif et informatif, il apporte au système éducatif haïtien un outil indispensable devant servir de support de cours aux professeurs et aux écoliers qui n’ont pas d’autres choix que d’apprendre à se protéger contre les méfaits des phénomènes naturels. Il est à espérer que ce manuel de formation et d’information sur les menaces naturelles contribue à instaurer en Haïti une culture du risque et surtout qu’il soit mis entre les mains des élèves pour mieux préparer la nouvelle génération à faire face à ces dites menaces.

Tout savoir ou presque sur : Les Tsunamis Les inondations Les Cyclones Le changement climatique

Claude Prépetit est ingénieur–géologue de formation et professeur d’université. Ce livre est appelé à satisfaire deux besoins urgents pour la société haïtienne : par sa clarté, sa précision, ses nombreuses illustrations et l’étendue des sujets abordés, il fournit des informations au grand public sur l’aspect général et local d’un domaine dont l’importance actuelle en Haïti n’est plus à démontrer ; par son caractère formatif et informatif, il apporte au système éducatif haïtien un outil indispensable devant servir de support de cours aux professeurs et aux écoliers qui n’ont pas d’autres choix que d’apprendre à se protéger contre les méfaits des phénomènes naturels. Il est à espérer que ce manuel de formation et d’information sur les menaces naturelles contribue à instaurer en Haïti une culture du risque et surtout qu’il soit mis entre les mains des élèves pour mieux préparer la nouvelle génération à faire face à ces dites menaces.

Les élections de 2015 : Au-delà des Mots et… des Maux

Ce livre restera dans les annales de l’Histoire comme un véritable compendium d’idées, d’orientations, d’éléments pour moderniser le processus politico-électorale traditionnelle qui a généré les irrégularités, les fraudes, la violence et la violation des règles du jeu démocratique de participation populaire. Plaidant pour une sociologie électorale haïtienne, ce brévaire sur les eelections de 2015 donne la preuve par neuf, dans l’éventualité d’un changement du système, que la clientèle qui gagne les élections ces jours-ci sera changée au profit d’honnêtes citoyens, pétris de culture démocratique et de culture tout court, qui ne se feront pas casser la gueule par la réalité des magouilles, des fraudes et de la violence inhérente au système actuel tel qu’il est.[…]Les maux et les mots sont étalés sur les pages du livre, au milieu de cette cacophonie politico-médiatique, avec une régularité, une persistance et une harmonie semblables à des motifs wagnériens. Ce livre, écrit dans un style très journalistique, clair et limpide, reflète bien la dynamique qui a saccadé les journées d’avant et d’après les élections de 2015, particulièrement le 9 août et le 25 octobre 2015.Jean-robert Hérard

Une évolution nécessaire (1898)

Député, ministre, hommes d’affaires, journaliste, Marcelin a touché du doigt la plaie. Qu’est-ce qui bloque la machine haïtienne ? … il nous faut supprimer l’article 6 de notre Constitution qui interdit le droit de propriété à l’étranger mais en mettant définitivement un terme à nos fréquentes dissensions intestines. Nous aurions restauré la paix plus tôt en ouvrant notre pays à l’étranger porteur de vrais investissements au lieu de l’entrebâiller au profit des spéculateurs politiques. Afin de sauvegarder notre autonomie et nous protéger des avanies que nous infligent les puissances de l’Europe, nous devons orienter notre politique extérieure vers les Etats-Unis Michel Soukar

Propos d’un Haïtien (1915)

« Propos d’un haïtien » est son dernier livre après la publication de ses souvenirs : « Au gré du souvenir » en 1913. Cependant, il se situe en parti dans la même veine : celle des réminiscences… Originalement, le livre comporte 3 parties, les parties I et III s’adressent à tout lecteur intéressé à comprendre nos meurs politiques (électorales par exemple), le comportement de certains chefs d’États et leur gestion de la chose publique. Michel Soukar

Les racines historiques de l’État duvaliérien

Sans doute l’ouvrage le plus important sur les conditions de production du Duvaliérisme et sur son action sur les structures sociales et politiques d’Haïti. Avec quoi il rompt. Ce qu’il prolonge et perpétue. Il ne s’agit pas d’une simple description du phénomène mais de la tentative de comprendre comment et pourquoi le Duvaliérisme a pu prendre naissance et s’imposer, comment et pourquoi ce qui l’a produit et ce qu’il a produit sont encore à l’œuvre. Écrit en 1986, l’année même de la chute de Jean-Claude Duvalier, Les racines historiques de l’État duvaliérien, un livre aussi intelligent que courageux, avait valeur d’avertissement : nous n’en avions pas fini avec le Duvaliérisme et le Duvaliérisme n’en n’avait pas fini avec nous. Trente ans après, les analyses gardent malheureusement toute leur pertinence.

Constitution de la République d’Haïti de 1987 (version contenant des dispositions amendées)

Rétablie dans son intégralité en 1990 après que certaines dispositions ont été mises en veilleuse, la Constitution de 1987 a été partiellement soumise à l’amendement par le Pouvoir exécutif. (…) Mais le travail d’agencement des dispositions non soumises à l’amendement et des dispositions amendées reproduites pour « erreurs matérielles » n’a pas été officiellement réalisé. C’est pourquoi C3 éditions a décidé de présenter un document unique réunissant les dispositions amendées et les dispositions non soumises à l’amendement. Ce document sera utile aux juristes, chercheurs, étudiants, autorités publiques, agents publics et citoyens. Il est parfois difficile de trouver le texte entier de la Constitution de 1987. Il sera également utile pour la grande réforme à venir de la constitution de 1987. (…) Ainsi, la vulgarisation complète et ordonnancée de la Constitution de 1987 répond à la noble mission d’éducation juridique et civique de C3 éditions. Monferrier Dorval Docteur en Droit

Notre drapeau : La genèse de notre fierté

Je vous invite, chers compatriotes à cultiver l’amour du drapeau, de la patrie et de la liberté. Notre bonheur y est lié. Puisque nous sommes condamnés à vivre ensemble, dans la quête d’un objectif historique, d’un idéal d’équité. À chaque regard porté sur ce » carré de tissu « , qui flotte sous ce ciel, nous nous souvenons à quel point nous sommes attachés à ce coin de terre qui nous a été légué comme bien commun par nos pères, et que nous devons transmettre sain et sauf à nos fils et filles, tout en restant à jamais unis. Joceleme Privert Président Provisoire de la République d’Haïti 18 mai 2016

La question haïtienne Ou L’Affaire du Môle Saint-Nicolas

L’Haïti qui commence en 1804 est un exemple en matière de lutte des peuples de couleur pour leur émencipation et leur autodétermination. Mais, pour la communauté internationale, ce départ en trombe sur les hauteurs doit être maîtrisé. Tout est mis en oeuvre pour que le destin d’Haïti ne soit pas décidé par ses habitants. Il s’agit d’isoler Haïti des valeurs universelles sur les plans national, international, racial, économique, culturel et social. Les puissances esclavagistes et coloniales ne ménagent aucun effort pour orienter la pensée et la poche des dirigeants haïtiens. Elles vont s’évertuer pour transformer l’exemple haïtien en contre-exemple. Pour créer les conditions faisant de ce pays celui du « chen mange chen ».

Mémoires d’un Conseiller électoral : Hypocrisie et mensonges

Les « Mémoires d’un Conseiller électoral : Hypocrisie et mensonges » de Pierre Manigat Junior tombent dans un contexte politique hautement polarisé où l’engagement du citoyen et sa prise de position en faveur d’un certain nombre de valeurs peuvent se heurter à l’acrimonie de plus d’un. Ce qui souligne d’ailleurs l’exigence prioritaire de donner plus de substance à la lutte pour le règne de la démocratie.

La décote de la gourde face au dollar : Quelques pistes pour sortir du marasme économique actuel

Dans les circonstances actuelles, cet ouvrage est une contribution non négligeable à la réflexion sur le présent et l’avenir économique du pays. Les questions soulevées par l’économiste sont d’importance pour la nation. Qu’il s'agisse de la décote de la gourde par rapport au dollar, de la production nationale, de l’économie dans son ensemble, l’auteur tente d’expliquer le problème et soumet des pistes de solution. Le débat sur la décote de la gourde est définitivement lancé. Dr Jean-Eric Paul a donné ses points de vue sur la question. Ses critères d’appréciation peuvent être acceptés ou rejetés, mais, à toutes fins utiles, on tiendra compte de ses explications judicieuses. La lecture de son livre permet de comprendre et de mieux apprécier la problématique de la décote de la gourde et, à plus d’un titre, nous interpelle et nous rappelle, si l’on avait jusque-là des doutes à ce sujet, que le dollar américain est le véritable baromètre de l’économie nationale. La cote du dollar américain, ce billet vert, objet de toutes les convoitises et de toutes les facéties politiques, économiques et financières, peut à lui seul, nous dire si l’économie nationale est en bonne santé ou si elle tourne mal.

L’enseignement-apprentissage du français en Haïti : constats et propositions - Quand les préjugés de l'insitution scolaire projettent des effets négatifs sur les bilingues

Fortenel Thélusma a reçu une double formation en Linguistique (Université d’État d’Haïti, Port-au-Prince, 1984-1987) et en Didac- tique du français langue étrangère (FLE) (UAG, Martinique, 1995- 1998 ; Université de Caen, France, 1999). Il est l’auteur de Éléments didactiques du créole et du français : Le cas de la prédication nomi- nale, du conditionnel et des verbes pronominaux. (2009). Ancien professeur de français à l’Université Quisqueya, actuelle- ment professeur de français et de linguistique française à l’Université d’État d’Haïti (UEH) et cadre du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), il a consolidé son titre de didacticien du FLE au Centre de Formation pour l’École fondamentale (CFEF) de Port-au-Prince comme professeur de didactique du FLE de 1999 à 2013. Fortenel Thélusma aura donc cumulé une longue et riche expérience dans l’enseignement du français, de la linguistique française et de la didactique du français. C’est à ce titre qu’il publie aujourd’hui L’enseignement-apprentissage du français en Haïti : constats et propositions.

Changer l’état : La résolution définitive de la crise politique haïtienne

Sadrac Dieudonné, pasteur, avocat de profession, membre de la Coordination nationale du MOCHRENHA, député des Gonaïves à la 49e législature, est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Le projet gonaïvien, un modèle stratégique exportable pour la renaissance d’Haïti ; Haïti : Deux siècles de constitutions et de politique perverse. L’écrivain compte livrer au public, cette année, d’autres œuvres. Dans ce livre, l’auteur présente Haïti telle qu’elle a été imaginée par ses fondateurs et telle qu’elle s’est révélée à la face du monde dans ses premiers balbutiements : prospère, juste, généreuse, territoire des droits de l’Homme et des peuples, Lumière des Nations…. Cependant, force est de constater qu’Haïti fait aujourd’hui figure de cendrillon des Amériques et se révèle l’une des grandes préoccupations de l’Organisation des Nations-unies. Quelle serait la cause fondamentale de ce drame qui ternit la geste héroïque du 1er janvier 1804 ? Pour Sadrac Dieudonné, la situation calamiteuse de la première République noire du monde dérive de l’échec de l’État. Cette faillite résulte à la fois du sabotage des grandes puissances dès la proclamation de l’Indépendance nationale et d’une profonde crise sociétale caractérisée, entre autres éléments, par l’irresponsabilité sinon la démission des élites. Pour que le pays puisse retrouver sa vocation humaniste, libératrice et éclairante dans le monde, l’auteur offre comme alternative incontournable : la relance et l’achèvement du projet de transition démocratique de 1987 bloqué en la même année, en vue du dénouement définitif de la crise de l’État. Il indique alors la trame de ce processus qui doit avoir comme finalité le passage rapide et sûr de l’Haïti de Louverture et de Dessalines du chaos à la modernité et au développement durable.

Messi et le Choc culturel entre le Barça et l’Argentine

La poussée des grands talents n’est possible que dans un cadre collectif adéquat, encore plus vrai pour Messi, car jamais avant Barcelone et lui le dosage collectivité-individualité n’a été aussi bien réussi. C’est l’essence de la RPMBI. On est passé du paradigme : le ou les meneur (s) de jeu bonifie (nt) l’équipe au paradigme : l’équipe aménage les conditions nécessaires à l’optimisation des compétences individuelles. Autrement dit, la société facilite l’émergence des qualités individuelles davantage que l’individu participe au développement de la société. Oui ce Messi meneur de jeu protéiforme, dribbleur hypnotiseur, buteur létal, n’aurait pas été de cette munificence si, à partir de ses 13 ans, il était à l’Inter de Milan ou au Real Madrid.

L’Égalité des races. Du gouvernement civil. Boyer Bazelais…

Seul le médecin qui, ne s’étant pas fait prisonnier des étroits horizons de sa science, a abordé et étudié à fond les sciences humaines, peut prétendre conduire les sociétés humaines. L’avocat : non ! Il n’a pas d’unité sociale. Il ignore l’homme et la Nature. Il a la tête farcie de théories scolastiques. C’est un rhéteur. Son cerveau n’est rempli que de droit romain. Un droit construit à la dimension d’une société esclavagiste. Aussi est-il incliné à asservir le peuple qui lui est confié, plutôt qu’à l’élever aux échelons supérieurs, plutôt qu’à le civiliser. Le militaire ! Encore moins. C’est un ignorant de grand calibre. Il est buté. Il a l’esprit borné. On ne peut lui remettre l’exécution des programmes politiques ou économiques. Il va faire le malheur du pays. Pourquoi ne pas nous modeler sur les contrées européennes, les contrées civilisées. Partout ailleurs qu’en Haïti, les chefs d’armée, ce sont des soldats et nullement des administrateurs civils. La science administrative demande une préparation spéciale. C’est une connaissance approfondie des lois civiles, économiques, financières, qu’un militaire ne peut posséder alors qu’il a passé par une école militaire spéciale. » Ce préjugé intellectuel se manifeste ici chez Janvier dans sa plus haute expression, saisi dans son aspect aigu : son intégration dans la lutte d’idées, dans la lutte politique. Janvier l’appelle le « préjugé du savoir », le seul qu’il admette chez un homme public instruit.(Extrait de l’étude de Gracia Isidore sur Louis Joseph Janvier.) Le Dr. Price-Mars a prédit la réalisation avant longtemps de la dictature du prolétariat. Nous ne sommes pas aussi optimiste que lui, mais nous pensons que la forme démocratique de gouvernement est parfaitement accessible aux masses haïtiennes; que la démocratie ne saurait être un don d’En Haut ; qu’elle est une conquête continue et que le seul moyen d’y accéder, c’est par la pratique quotidienne. Nous pensons également que tout au long de son histoire, chaque fois que des objectifs réellement démocratiques lui ont été présentés, le peuple haïtien s’est mis en branle et s’est battu héroïquement: en 1804, en 1843, sous Salnave, avec Firmin, sous l’Occupation Américaine et en 1947.(Etienne Charlier : Parti Libéral et Parti National) (Michel Soukar-Présentation)

Propension à la corruption : Aux racines de la corruption

Ce travail sur la « propension à la corruption » fait donc intervenir une analyse de la société elle-même et de ses bases idéologiques. Le cas d’Haïti est, à ce point de vue, intéressant, puisque, comme le souligne l’auteur, la formation des têtes est confiée au religieux, qui a obtenu le contrôle de l’éducatif, lequel forme des aliénés par rapport aux biens matériels. L’objet de ce livre n’est évidemment pas d’indiquer l’outil qui serait le plus approprié pour déterminer l’ampleur du phénomène dans une société donnée. Il laisse cet exercice au lecteur, à qui il propose plutôt un cadre pour mettre en perspective la « facette structurelle » de la corruption et apprécier les limites des stratégies déployées pour la combattre, notamment en Haïti.

Tout savoir ou presque sur les menaces naturelles « Se pare pou n pare ! »

Claude Prépetit est ingénieur–géologue de formation et professeur d’université. Il est à son cinquième ouvrage. Ce dernier est appelé à satisfaire deux besoins urgents pour la société haïtienne : par sa clarté, sa précision, ses nombreuses illustrations et l’étendue des sujets abordés, il fournit des informations au grand public sur l’aspect général et local d’un domaine dont l’importance actuelle en Haïti n’est plus à démontrer ; par son caractère formatif et informatif, il apporte au système éducatif haïtien un outil indispensable devant servir de support de cours aux professeurs et aux écoliers qui n’ont pas d’autres choix que d’apprendre à se protéger contre les méfaits des phénomènes naturels. À travers cet ouvrage, tous les types de menaces naturelles susceptibles d’avoir un impact négatif sur Haïti sont abordés : tremblement de terre, tsunami, liquéfaction de sol, mouvement de terrain, volcan, inondation, érosion, cyclone, sécheresse, changement climatique. Lorsqu’adviennent de telles catastrophes, l’impact qu’elles présentent sur les populations qui en sont vic- times n’est jamais le produit d’une fatalité. Il résulte en grande partie du laisser-aller, donc de la négligence humaine. Le manque d’information sur les types de risques, l’absence d’éducation de la population sur la conduite à tenir en cas de catastrophe majeure, la mauvaise occupation de l’espace conduisant à laisser s’installer des bâtiments dans des zones à haut risque, la construction hors normes de maisons par des non professionnels, l’utilisation sans contrôle de matériaux de construction, sont autant de causes ou de facteurs aggravants qui augmentent notre vulnérabilité face aux diverses menaces qui nous guettent continuellement. Il est à espérer que ce manuel de formation et d’information sur les menaces naturelles contribue à instaurer en Haïti une culture du risque.

L’échec

L’arrestation du député de Delmas-Tabarre, Honorable Arnel Bélizaire, le 27 octobre 2011 fut la première faute du quinquennat de Michel Martelly. La deuxième faute ou la vraie faute du quinquennat Martelly : Les Arrêtés présidentiels d’Olivier et de Sophia Martelly.

Littérature haïtienne 1980-2015

L’objet de ce livre n’est pas une histoire de la littérature. Ce serait plutôt un relevé d’arpenteur, et d’un ensemble mobile. Le parti pris ici est de dresser, le panorama d’un moment de cette présence littéraire, qui ne se confond pas avec celui d’une génération d’êtres qualifiés selon leur âge. Le parti pris, ici, est de prendre en charge d’abord un début, celui des premières publications depuis les années 1980 jusqu’à 2010, voire parfois au-delà, indépendamment des lieux de publications. … Une première partie reviendra sur les écrivains des années 1960-1980, et présentera la toile de fond des activités littéraires, tandis qu’au-devant de la scène, le régime instauré par la famille Duvalier paralysait les langues, et les possibles. On présentera ensuite ensuite dix-neuf plumes nouvelles. C’est donc bien une présentation partielle qui est mise ici en avant. … La posture choisie est d’être au plus près de la pédagogie et de l’approche didactique. Car c’est d’apprendre dont il s’agit. Ce qui importe, c’est bien de lire et de relire les textes, d’en tracer les contours et ceux de ses propres paysages intérieurs.

Sens de l’école et rapport au(x) savoir(s) en Haïti

Au cœur de toute société, se situent l’école et son rôle prépondérant dans la construction de cette société. Si la société est en crise, l’école est la première institution à en ressentir les effets. Ainsi, les crises multiformes qu’expérimente la société haïtienne engendrent une fracture des liens sociaux et atteignent de plein fouet l’école. D’où l’accentuation des inégalités créées par les options politiques, économiques, sociales et morales. Ce livre présente une réflexion sur les difficultés et les signes d’espoir de l’édu- cation scolaire en Haïti. Il décrit l’état actuel de l’école haïtienne, énonce ses défis pour l’avenir et la nécessité d’une refonte du système éducatif haïtien en ouvrant des perspectives pour son renouvellement, afin qu’il devienne plus utile à la société. Cette refonte du système éducatif haïtien sera le fruit d’une réflexion solide d’experts dans un processus de large consensus social. Docteur Nelson préconise un effort concerté des différents acteurs pour une révision en profondeur des savoirs institutionnels et des relations éducatives, pédagogiques et didactiques dans les institutions d’enseignement en Haïti. Il prône une école non seulement accueillante, mais surtout soucieuse de la qua- lité de vie de ses usagers. C’est pour lui le point de départ d’une société plus équitable, et par conséquent, paisible, confiante, tolérante et démocratique.

Discours et proclamations dans l'histoire d'Haïti 1804-1986

Michel Soukar nous offre avec « Discours et Proclamations » des pièces intéressantes pour notre quête de mémoire et des liens entre nos faits économiques, sociaux, politiques et culturels. Ce sont ces faits qui attribuent à notre pays sa dimension singulière, son « haïtianité », avec tout ce qu’elle comporte de vertus et de travers, de mythes fondateurs et de tabous, d’atavismes et de rituels, de lubies et de phobies… Toutes les sélections ont été abordées sous trois angles : contexte, spécificité et impact, en privilégiant les côtés historique, politique et économique. Loin d’être exhaustives, elles comportent ben évidemment une part de subjectivité, comme dans tout le travail anthologique, avec néanmoins un biais délibéré pour celles qui offrent une vision générale et précise sur les périodes traitées. Cependant, il importe de souligner qu’il ne s’agit pas d’un ouvrage d’histoire haïtienne portant sur chacun des sujets abordés. L’ambition de cette œuvre est plutôt d’offrir unne vision synthétique de ces thèmes en apportant autant d’informations que possible. La bibliographie qui y est annexée guidera également dans ses recherches toute personne souhaitant approfondir sa connaissance d’une période. Charles Castel Gouverneur de la BRH

Cent ans de domination des États-Unis d’Amérique du Nord sur Haïti 1915 - 2015

Nos Pères en forgeant notre pays ont bouleversé l’ordre mondial. Ils ont inspiré d’autres peuples à construire leurs nations sur les fondamentaux de la liberté. Haïti fut une Cause. Vite encerclée par la méfiance, acculée par l’agression, minée par les rivalités entre ses fils, elle perd sa boussole et se retrouve en 1915 sous l’emprise du plus puissant empire de l’Histoire: les États-Unis d’Amérique. Après un siècle de cette domination, une introspection s’impose et des perspectives doivent s’ouvrir afin de mettre notre nation sur les rails d’un futur sain et prospère. Rester fidèle à la vision de nos pères et reconquérir notre fierté de peuple exige que notre bilan soit sans haine, ni fausseté. Sur demande de C3 Éditions, des spécialistes analysent l’impact de cette prépondérance séculaire sur notre vie de peuple et proposent des pistes pouvant transformer notre trajectoire vers une terre florissante permettant l’émancipation de ses filles et de ses fils. Citoyen-entrepreneur, nous soutenons cette initiative car nous savons impossible tout progrès sans recherches, réflexions, propositions et planification. Tous nous devons parier sur l’avenir d’Haïti. L’égoïsme et l’irresponsabilité de nos élites (ou de notre intelligentsia) ne prévoient pas des canots de sauvetage pour tous à bord de notre navire en danger. Ces apports réunis par C3 Éditions nous permettent de concevoir l’architecture d’un autre navire pour naviguer hors des tempêtes vers des horizons sereins pour tous. Olivier Barrau

Haïti en lettres et en images

« Hai?ti, pays mythique. Hai?ti, lieu de naissance de la premie?re re?publique noire. C’e?tait en 1804, apre?s la re?volte des esclaves de 1793, les batailles victorieuses contre les troupes de Napole?on Bonaparte. Ayiti – en cre?ole –, premier pays au monde ne? d’une re?volte d’esclaves. Pays de Toussaint Louverture. Celui d’e?crivains amis que j’ai connus a? Paris, a? Alger ou ailleurs, au gre? des rencontres : Gary Victor, James Noe?l, Lyonel Trouillot, Louis-Philippe Dalembert, Dany Laferrie?re, Mimi Barthe?le?my... Hai?ti, pays dont je continuai malgre? cela a? tout ignorer jusqu’a? la funeste date du 12 janvier 2010. Brutalement, les entrailles de la terre se sont fendues pour engloutir hommes, femmes et enfants, leurs re?ves et leurs ambitions aussi. D’un coup, en quelques minutes, le monde a vacille? et la de?solation s’est invite?e. Ce jour-la? devait commencer le festival E?tonnants Voyageurs... » Tels sont les premiers mots de Yahia Belaskri, invite? deux ans plus tard a? participer a? cette manifestation de qualite?, mettant a? l’honneur la tre?s vivante litte?rature hai?tienne et ses nombreux e?crivains. Laure?at du « prix Ouest-France – E?tonnants-Voyageurs » a? Saint-Malo en 2011 pour son livre Si tu cherches la pluie, elle vient d en haut (e?d. Vents d’ailleurs), il profite de son long se?jour sur place pour rendre hommage a? une population qui l’e?meut. Les difficulte?s de l’existence n’empe?chent pas la beaute? et le courage, le caracte?re et la curiosite?. Les splendides photographies en noir et blanc de Francesco Gattoni, invite? lui aussi, en sont la meilleure illustration.

Haïti, le peuple de la liberté

Au terme d une double bataille pour la liberté et l indépendance, les esclaves de la colonie française de Saint-Domingue imposent à Bonaparte l indépendance du pays, proclamée le 1er janvier 1804, sous le nom amérindien d Haïti. Le tremblement de terre de 2010 est l’occasion pour Marc Menant de raconter, dans un récit truculent, les vrais héros de cette bataille contre la servitude : Mackandal, Boukman, Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines, Henri Christophe et les plus radicaux, moins connus à l’étranger : Hyacinthe, Capois, Lamour Dérance, qui écrasèrent les troupes de Bonaparte. Entre oppression, soumission, révolte et indépendance, Marc Menant raconte avec jubilation et générosité les combats du peuple haïtien et sa victoire.

Une visite chez Soulouque

Soulouque, malgré ses ridicules, ne peut-il pas avoir son côté sérieux et utile ? Les mulâtres de Santo-Domingo, malgré leur bonne réputation, sont-ils aussi dignes d’intérêt qu’on le suppose ? Si le lecteur veut bien parcourir cette relation sincère d’un récent voyage dans l’île de Saint-Domingue, il pourra en juger par lui-même. Peut-être trouvera-t-il ailleurs, à travers ces récits, quelques faits nouveaux, quelques anecdotes qui lui feront moins regretter le temps qu’il perdra avec ce petit livre. Paul Dhormoys Avec et à partir de Soulouque se dégagent quelques aspects bien trempés de la réalité politique haïtienne : le nationalisme, le despotisme et l’anarchie… En résumé, c’est avec et après Soulouque, que se définissent et se dévoilent pleinement les traits fondamentaux du régime politique haïtien. Pierre Buteau – Présentation

Gouvernance de proximité et collectivités territoriales en Haïti

« Le moment est venu enfin, d’appliquer rationnellement les prescrits constitutionnels et la législation sur la décentralisation, pour réorienter sur de nouvelles bases la relation entre le gouvernement et l’échelon de gouvernance des Collectivités territoriales, un chantier de proximité qui doit être pleinement reconnu et expérimenté »

Haïti au-delà du 12 janvier 2015 : droit, constitution et politique

À l’approche de la date butoir du 12 janvier, en particulier au cours des mois de novembre et de décembre 2014, les citoyens et les citoyennes ont été fortement tourmentés par ce qui pourrait se passer dans le pays. Cherchant des solutions à la grave crise qui secoue la nation, certains ont scruté des voies de sortie même dans la Constitution amendée (très controversée) qui régit encore les destinées de la République, d’autres ont vu le salut de la communauté nationale dans l’action vibrante et la mobilisation politique. C’est en analysant les deux faces de la médaille que le Centre Challenges a organisé la conférence-débat autour du thème: Haïti au-delà du 12 janvier 2015 : droit, constitution et politique. Les discussions entretenues au cours de ce débat agitent encore l’opinion publique, somme toute les réponses qui y sont esquissées méritent d’être connues par le grand public. C’est pourquoi ce livre (sur la conjoncture) a vu le jour. Ce livre est une œuvre collective sur la problématique de la nouvelle transition politique en Haïti. Aussi, peut-il servir comme un mémoire sur les derniers événements de la longue crise de transition et de la gouvernance politique qui sévit en Haïti depuis 1986. Les auteurs ont voulu faire œuvre qui vaille, rendre service à la communauté dans le champ de la réflexion discursive et du débat public.

La vocation de service

Une perception générale du grand public est que tous ceux qui prétendent servir ne font que se servir. J’ai voulu apporter ce témoignage en honneur aux fonctionnaires publics qui ont, durant leur carrière respective, prêté ou prêtent encore leurs services à l’administration publique en appliquant ses normes, procédures et règles de conduite.

Mémoire au département d’État américain

A la disparition d’Anténor Firmin en 1911, dépérit le nationalisme progressiste haïtien du 19e siècle, fait surtout de mysticisme et d’abstraction, incapable d’identifier et de contrer l’émergence violente de la nouvelle donne : l’impérialisme qui va dominer la scène mondiale à partir du 20e siècle. Que le sort de ce bel échantillon d’humanité, avec ses limites et pour son patriotisme, ne soit jamais oublié ! (Michel Soukar – Présentation)

La doctrine de Monroe et autres textes

Le 14 mai 1936, le peuple fit de ses funérailles une véritable apothéose. Seuls les journaux d’Amérique du Nord et de l’Amérique Latine lui consacrèrent des articles élogieux. En Haïti, pas une note dans aucun périodique. Sténio Vincent avait instauré sa république d’hommes à genoux et de femmes sur le dos. Russel et Borno avaient traqué Joseph Jolibois fils jusqu’à l’acculer à l’exil. Mais sans attenter à sa vie. Sténio Vincent, son ancien camarade du combat nationaliste, l’assassina. (Michel Soukar – Présentation)

Béquilles. Continuité et Ruptures dans les relations entre la République Dominicaine et Haïti

L’arrêt TC 168-13 de la Cour constitutionnelle dominicaine frappant surtout les Dominicains d’origine haïtienne a créé un environnement explosif dans les relations entre la République Dominicaine et Haïti. Leslie Péan a écrit Béquilles pour apporter une solidarité enthousiaste aux victimes de cette mesure discriminatoire. Démontrant la continuité idéologique entre le massacre des milliers d’Haïtiens perpétré en 1937 par Tuijillo et la situation d’apatridie actuelle, l’auteur passe en revue les perceptions entretenues au sujet des deux peuples afin de contribuer à mettre fin aux ressentiments crispés des uns et des autres . Béquilles est un livre à lire absolument pour comprendre « l’univers caché » des sortilèges soutenant les relations entre les élites des deux pays. Pour examiner les fascinations craintives qui ont inspiré et qui ont porté les onze juges Katia Miguelina Jiménez Martínez et Ana Isabel Bonilla. Leur prise de position a inspiré les nombreux progressistes dominicains qui ont rejeté cette décision au parfum de fureur contre des travailleurs dont les parents ont alimenté, par leur sueur et par leur sang, la croissance de l’économie dominicaine.

Aristide et la France, les raisons de la discorde

…Je voulais donc étudier les relations franco-haïtiennes, restait à définir sous quel angle, d’autant que la littérature ne s’y intéresse pratiquement qu’à travers la lunette historique. À la lecture d’un article de l’historien Wien Weibert Arthus m’est venue l’idée étudier les relations franco-haïtiennes, je pensais le faire sous l’angle de la culture et des activités des Alliances française et/ou de l’institut français. Il ne restait plus qu’à déterminer une période d’étude. J’aurais pu m’intéresser à la coopération française après le séisme du 12 janvier 2010, mais approcher le séisme revenait à charrier des montagnes de douleurs. Finalement, c’est en poursuivant mes lectures que j’ai trouvé la période sur laquelle porterait mon étude. En lisant le rapport Haïti et la France dirigé par Régis Debray en 2004, le contexte du livre m’a ramenée à mes souvenirs : Aristide, son ascension et sa chute. Ce livre est aussi disponible en version epub sur Amazon.com

La structure économique et sociale d’Haïti : Un essai d’interprétation

Trop d’économistes jusqu’à présent sont partis de l’hypothèse optimiste que le processus évolutif d’une économie l’a conduit forcément, nécessairement dans la voie du progrès. Ils ont fermé le champ de l’analyse économique parce qu’ils admettaient a priori, qu’un certain nombre de corrélations positives s’établissait dans les différents secteurs de l’économie. Par excès d’optimisme ils ont délibérément choisi les secteurs exclusivement en progrès et ont par cécité intellectuelle négligé les faits de régression. Ces corrélations positives ne pouvaient pas tout expliquer et enfermaient la pensée dans une impasse. Cette étude n’a pas la prétention de l’en sortir. Puisse-t-elle seulement susciter chez les théoriciens de la science économique la prise de conscience de la grave lacune que constitue l’absence d’instruments adéquats d’analyse de la régression.

Avec Philippe Vorbe au sommet du football haïtien

En ce temps de dictatures un peu partout en Amérique latine et Haïti n’y échappant malheureusement pas, de quoi pouvaient parler sans crainte un patron et son employé, deux quidams au hasard d’une rencontre dans un salon ou sur un siège de taxi ? Uniquement de foot ! Quel était notre seul motif de fierté à tous ? Notre équipe nationale. Les années ont fui. Nous avons dévalé bien des pentes, bu tant de calices. La saga de Philippe Vorbe et de ses coéquipiers nous restitue une part du meilleur de notre Histoire. Le foot est souvent accusé de détourner les peuples de sujets importants. Mais, il me semble trop important pour que d’autres thèmes nous en détournent. À travers lui palpitent nos rêves, nos rares succès tout comme surgissent nos vieux démons. Nous ne remercions jamais Philippe et ses camarades pour le bonheur, la fierté qu’ils ont su nous procurer. Merci pour ce legs d’ombres et de lumières. Qu’ils nous porte à méditer pour cesser enfin la répétition de nos erreurs, dégager la voie vers d’autres sommets. Michel Soukar

L’exil dans la politique haïtienne de Toussaint Louverture à Aristide

En Haïti, l’habitude est acquise de considérer le chef de l’État comme « un monarque souverain d’un pouvoir absolu ». Corriger cette méprise, c’est créer les conditions d’un débat susceptible de privilégier les forces de l’esprit, pour que nos dirigeants politiques renoncent, enfin, à la stratégie de la terreur, pour que les membres de la classe politique haïtienne retrouvent dans la modération et dans la tolérance le chemin de la concertation, du droit et de la démocratie. Il n’y a pas de salut pour la République d’Haïti, sans que soient changées les mentalités désuètes et décrépies, les structures archaïques et anachroniques qui font de l’Haïtien un loup pour son frère. Nous devons affirmer notre cohérence autour d’un projet de société qui privilégie l’amour de la patrie, le culte des aïeux et le respect de l’autre, avec la certitude que nous pouvons vivre les réalités de notre époque. Anthony George-Pierre

La face cachée de la cathédrale de Port-au-Prince

Dans le tourbillon des folles secousses du séisme du 12 janvier 2010, en plus de la disparition brutale de plus de 250 000 vies humaines, des biens immobiliers à valeur culturelle, historique et religieuse se sont effacés du décor haïtien pendant les 35 secondes qu’a duré le drame. Et parmi ces édifices effondrés, a été anéantie la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince, un trésor inestimable qui a trôné superbement au cœur de Port-au-Prince, un trésor inestimable qui a trôné superbement au cœur de Port-au-Prince pendant plus d’un siècle. Les édifices religieux doivent obéir à des règles constructives précises car leur architecture, qualifiée de sacrée, répond généralement à trois exigences fondamentales : maison de Dieu, lieu de rassemblement fidèles et chemin spirituel et initiatique. La préoccupation majeure du bâtisseur est donc d’établir un établir un équilibre entre les dimensions divine et humaine de l’édifice, entre la Maison-Dieu et la Maison-Eglise, lieu de rencontre de Dieu avec Sa création. La cathédrale de Port-au-Prince, répondait-elle aux critères de la géométrie sacrée ? Telle est la question à laquelle l’auteur se livre à travers cet ouvrage. Claude Prépetit

Association des états de la Caraïbe : l’organisation de la grande Caraïbe

« L’association des Etats de la Carai?be de Watson Denis » est un livre technique, mieux un document spe?cialise?. Le lecteur est surtout inte?resse? a? connai?tre les fondements juri- diques de l’aEC. L’e?tudiant en droit et le juriste prendront, aussito?t entre?s en possession de l’ouvrage, connaissance avec une vive curiosite? de la convention cre?ant l’aEC et du Pro- tocole sur les privile?ges et immunite?s de l’aEC. Jean Claude Boyer Le Nouvelliste,

Économie haïtienne : Radiographie d’un désastre

La tendance ne change pas d’une région à l’autre : de l’Asie à l’Afrique, en passant par l’Amérique latine. À chaque région, le taux de croissance économique est plus élevé dans les années où il n’y a pas de changement gouvernemental et plus faible lorsqu’il y en a. Les années avec changements majeurs ou irréguliers engendrent une croissance encore plus faible, pendant que les pires performances économiques sont provoquées par les coups d’État. La relation se maintient aussi quel que soit le niveau de revenu par habitant du pays. Thomas Lalime Ce livre est aussi disponible en version epub sur Amazon.com

7 février 1986 : Enjeux, problèmes, enseignements

Alors que l’observateur local, comme étranger peut avoir un sentiment de débâcle généralisée, une nouvelle vie associative émerge lentement, à la recherche d’une légitimité, au-delà et malgré l’ampleur de la répression libérale sournoise et l’embrigadement publicitaire et la massification des moyens de communication (mass media et téléphonie cellulaire) qui ont vite fait, d’envahir l’espace publique, vidant ainsi les lieux de débat de leur sens premiers et de leur sens contenu. Malgré cela, le mouvement démocratique du peuple haïtien demeure toujours vivant et fatalement djanm. Dans cet espace-temps apparemment informe où tout est remis en cause et qu’en même temps aucune voie (unanime) n’est proposée, il se pose le problème de la conformité de nos questionnements, leur validité qui prendrait source ou construirait sa base autour d’un consensus national, à partir de voix autorisées à nous représenter et autour d’un dialogue dont le contenu n’est point connu d’avance. Aussi le débat entamé dès les premières heures de ce vendredi 7 février 1986, depuis le macadam de Port-au-Prince, jusque dans les 140 communes de la République, pour s’infiltrer dans toutes nos communautés diasporiques demeure-t-il ouvert et urgent, aujourd’hui même. Lucie Carmel Paul-Austin

Identité dominicaine et racisme anti-haïtien

Franklin Franco Pichardo avait une vision d’émancipation des peuples et des groupes sociaux subalternisés et, par de surcroit, il était un militant des droits de l’homme. Le présent ouvrage est un témoignage éloquent de cette vision, de sa lutte, de sa passion et de son idéal politique. Dans cet ouvrage, il analyse des questions liées à l’identité dominicaine, à la migration haïtienne en république dominicaine et au racisme.Watson Denis, Ph.D.

Vivre dans le sillage des faits collectifs : 60 ans de vie publique et des faits historiques

Un pays ne peut grandir sans garder son passé en mémoire, un pays ne peut grandir sans tirer des leçons de l’expérience de ceux qui, par leur engagement, ont vécu l’histoire immédiate... L’éminent professeur, ex-candidat à la présidence Me Gérard Gourgue nous raconte sa vie, de l’occupation américaine, Sténio Vincent, Elie Lescot, les événements de 1946, les lections de 1957, la dictature des Duvalier, le CNG... Michel Soukar

République Dominicaine, nettoyage ethnique virtuel, génocide civil…

L’arrêt de la Cour Constitutionnelle de la République dominicaine qui, d’un trait, enlève leur nationalité à des dizaines de milliers de citoyens dominicains d’ascendance haïtienne traduit un état d’esprit arriéré. Même sous le régime du Dr Joaquín Balaguer connu pour son anti haïtianisme documenté dans de nombreux écrits, on n’a pas vu pareille aberration.

Ceux d’autrefois. La lutte pour le pouvoir entre Florvil Hyppolite et François Légitime en 1888-1889.

C`est comme un coffret de modestes proportions, mais fort pre?cieux, qui s’ouvre sur vingt petits bijoux fac?onne?s par un mai?tre de notre histoire nationale qui n’he?site pas a? rappeler ses anciennes amitie?s et son enracinement profond dans sa petite patrie, la Grande-Rivie?re du Nord. Au fil des 217 pages, nous allons de de?couvertes en de?couvertes dans un domaine que l’on aurait pu croire bien balise? apre?s maints inventaires. Je veux parler de la re?cente parution d’une compilation d’une vingtaine d’articles a? caracte?re historique de Jean Price-Mars re?unis et pre?sente?s par Michel Soukar dans la collection « Textes retrouve?s » (C3 Editions) a? l’occasion du trentie?me anniversaire de la Banque de la re?publique d’Hai?ti. Serge Fourcand/Montre?al,

La crise de l’Université haïtienne : Une réflexivité estudiantine.

En sept (7) études, sept (7) étudiants chercheurs : Milcar Jeff Dorce, Hugues alens Jean Baptiste, Jeff Destinvil, amos Louis, David Jean, James ENGE, Jefferson JEUNE, -la plupart mémorants à l’UEH (Université d’Etat d’Haïti)- ont posé, sous des angles divers, le problème fondamental de l’enseignement supérieur : favoriser la recherche à l’université et réduire à néant ceux-là qui font croire que l’université, si l’on tient le bon bout, conduit à l’avoir; ensuite, accentuer sur trois problématiques, à savoir : « Utilité de l’université en Haiti dans la réalisation du changement social et découverte des enjeux divers liés à une telle entreprise », « Comment les aïnés vivent-ils l’émergence des jeunes et nouveaux cadres? », « L’université peut-elle être réduite à un emploi ou une carrière intéressante bien rémunérée ». Wébert Lahens Le Nouvelliste,

Haïti y República Dominicana : Miradasdesde el siglo XXI

Ya es un cliche? que Haiti? es un estado fallido. Parece incontestable. De lo contrario, en lo que concierne a la repu?blica Dominicana, aunque persisten grandes debilidades incluso en el campo de la educacio?n (primaria y secundaria), la diferencia entre los dos pai?ses es obvia. Tanta que cabe plantearla pregunta si en Haiti? existe un Estado. Esta nueva (y tercera) edicio?n de El estado de?bil pretende tratar esos temas capitales sin desvi?o.

Le conflit Haïtiano-dominicain dans la littérature caribéenne

Tout au long des deux cents dernie?res anne?es, les deux peuples, affrontant des pro- ble?mes qui demeurent irre?solus et vivant avec des frictions et des con its de diverses natures qui les dressent l’un contre l’autre, ont eu des relations complexes et pole?miques. La fiction des contes et des romans des e?crivains caribe?ens contemporains de?crit cette cohabitation des Hai?tiens et des Dominicains dans un me?me espace physique, ainsi que les proble?matiques, les interrelations et les confrontations que celle-ci ge?ne?re. Elissa L. Lister,

Du racisme et de l’anti-haïtianisme

L'historien dominicain à travers une analyse approfondie, une écriture engagée présente des faits marquants sur l indépendance dominicaine, le racisme anti-haïtien et les troubles des relations haïtiano-dominicaines.

Pour Haïti. Pour la République Dominicaine

Tout chef d’Etat hai?tien digne de ce nom, averti et prudent, devrait s’entourer d’une e?quipe de conseillers spe?cialise?s dans les questions e?lectorales et les relations haitiano-dominicaines. Pour ces dernie?res, coriaces et de?routantes, toujours explosives, en elles-me?mes exigeantes, il faut lire et bien comprendre le recueil de re? exions de Guy Alexandre: «Pour Hai?ti. Pour la re?publique dominicaine». Pierre-Raymond Dumas Le Nouvelliste,

Essai historique sur la révolution de 1843

Le mal dont souffre la nation hai?tienne est ancien, profond et complexe, et les plus infa- tue?s des gue?risseurs qui se pressent autour d’elle, en sont encore a? ignorer son histoire. De la?, les fausses applications, la re?pe?tition des me?mes erreurs, des me?mes routines, la perception des me?mes malentendus, des me?mes pre?juge?s, 1290709 amenant a? leur suite le retour inévitable des me?mes malheurs. Horace Paule?us Sannon : « Essai historique sur la Re?volution de 1843 »

Un journaliste sous Boyer : Darfour (1899) Boisrond-Tonnerre et son temps : Étude historique (1904) Le Cap-français vu par une Américaine (1936) Demesvar Delorme (1938) Anténor Firmin (1938)

Horace Paule?us Sannon est mort en emportant dans sa tombe un re?ve sublime irre?alise?, re?ve qui justifie ses belles qualite?s : une Hai?ti digne et prospe?re. Une Hai?ti re?ellement de?mocratique. Au terme de sa remarquable e?tude sur Firmin, il prophe?tise qu’Hai?ti sera une de?mocratie ou ne sera rien. Dort-il en paix ? Michel Soukar

Le prix du jean-claudisme Arbitraire, parodie, désocialisation

Le cou?t du jean-claudisme est e?leve? pour la nation. Tout de?pend de l’angle d’attaque du questionnement. Les te?moins de l’e?poque trouble?e te?moignent, chacun a? sa fac?on. Parfois, le ton monte. La cole?re e?clate. Parce que, institution- nellement, toute la lumie?re n’a pas e?te? faite, la ve?rite? n’est pas e?tablie, conse?quemment la justice est toujours diffe?re?e. Jean Claude Boyer

Ailleurs Ici

Ministre des Haïtiens Vivant à l’étranger, d’octobre 2011 à janvier 2013, j’ai œuvré, malgré les maigres ressources de mon ministère, au renforcement des liens entre les Haïtiens de la diaspora et ceux de la mère patrie. avec du recul, je comprends que mon action a trouvé sa justesse dans mes convictions sur l’indispensable participation de la diaspora dans la relance de l’économie nationale et dans la reconstruction d’un pays dévasté par la panne de croissance et par le séisme du 12 janvier 2010. Daniel Supplice

Le déficit productif et social des politiques de libéralisation commerciale d’Haïti

D’emblée, que l’on me permette, en lecteur critique, de coner mon sentiment sans détour, sans prendre des gants sur l’initiative éditoriale du chercheur Fénol Métellus. Son tra- vail est une somme, au sens oû Saint-Thomas d’aquin avait publié « La somme ». Une somme idéologique pour dénoncer les politiques néolibérales que les bailleurs de fonds internationaux ont impose?es aux pays sous-développés. Un travail d’une très haute technicité dont je ne suis pas su?r qu’il soit accessible au grand public. D’ailleurs, le préfacier conclut son effort de contextualisation par le vœu que « les lecteurs intelligents puissent en jouir définitivement avec une lecture instructive et intéressante ». Je suis désolé de le dire vertement : un travail doctoral n’intéressant que les intellectuels avertis. Jean-Claude Boyer Le Nouvelliste

La transition haïtienne 1986-2006 comme construction théorique

Armée des outils de la « critique théorique », elle entreprend son analyse en s’appuyant sur la réalité telle que resté à travers l’œuvre de deux éminents au- teurs haitiens : Lyonel Trouillot et Franckétienne. Les écrits de ces deux gures de la littérature contemporaine mettent en relief « le dilemme de la stagnation »,l’un exprimant « les préoccupations du moment », l’autre inventant « des mots pour extirper la douleur, le délire, le déraillement ».Gotson Pierre, Alterpresse, 31 janvier 2013

Duvalier, Aristide, Préval : Le triangle de l’abîme

« Duvalier, Aristide, Préval, le triangle de l’abîme », loin de chercher à nuire, se veut un autre éclairage sur des tranches d’histoire de notre pays menacé d’effondrement par notre faute, qui par indifférence et insouciance, qui par lâcheté et complicité, qui par incivisme et égocentrisme, qui par cupidité et arrogance, qui par manque de vision et ignorance, qui par faiblesse et veulerie, qui par volonté de puissance abusive, destructrice et ambition de pouvoir démesurée, qui par paroles, par actions et par omission. Bien que nous rejetions, de toute notre force, cette vielle formule consacrée – « nous sommes tous coupables » – susceptible d’accorder une grâce amnistiante aux principaux acteurs de cette débâcle d’Haïti, nous sommes porté à croire que le destin d’un pays relève, sans conteste, de la décision, de la volonté de tous les citoyens indistinctement, chacun dans sa sphère d’action.

Les 100 premiers jours de Martelly

La tonalité d’ensemble laisse apparaître le scepticisme en même temps la peur de l’aventurisme. au-delà, les auteurs font montre d’esprit de responsabilité, ils agissent en clercs en mettant en garde. Chaque contri- bution est importante et mérite d’être scrutée a? la loupe, c’est-à-dire lue attentivement. Pour mieux comprendre l’histoire qui s’écrit sous nos yeux et faire face aux difficultés du quotidien. Jean-Claude Boyer Le Nouvelliste,

Panorama de la Littérature Haïtienne de la Diaspora.

Le livre de Pierre-Raymond Dumas dresse l’inventaire d’un champ haïtien d’excellence qui s’est imposé au monde par sa justesse, sa régularité et sa notoriété que ce soit en créole, en français ou en anglais. Avec cent vingt auteurs recensés, ce « Panorama de la littérature Haïtienne de la Diaspora » est une véritable encyclopédie de la dissémination de la pensée haïtienne au-delà de nos frontières. Daniel Supplice

Ennery et les collectivités dans le développement national

Il n’y a aucun intérêt plus grand que celui de se donner une ambition, de caresser un rêve et forger continuellement les moyens de les concrétiser, de les réaliser. Mon plus grand rêve, c’est de persuader les fils d’Ennery, les plus rétifs d’entreprendre une opération / retour dans cette ville qui a soif de leur amour et de leur affectation pour grandir et se moderniser. C’est à cette seule condition qu’on puisse en faire un lieu de culte et de pèlerinage en l’honneur de ce héros national : Toussaint LOUVERTURE, passé dans l’histoire universelle comme le génie d’une race, l’apôtre de la liberté. J’ambitionne pour Haïti, mon pays, des dirigeants dignes de leur fonction, conscients de leurs responsabilités, animés de sentiment de grandeur, de solidarité et de fierté qui puissent trouver les voies et moyens de la refondation et de la reconstruction du pays qui connait aujourd’hui tous les revers de l’histoire et se trouve sous la menace permanente d’un effondrement. Cet ouvrage – qui, en quelque sorte, retrace le parcours d’un fils de paysans agriculteurs, d’un ressortissant du pays « en dehors », traduit sa vision de l’organisation politique et fait des considérations sur certains faits et évènement – n’a aucune prétention autre que celle de contribuer modestement à un nouvel ordre des choses, à une nouvelle forme d’engagement citoyen

Gonaïves, moteur de l’Artibonite

Cet ouvrage regroupe les interventions des acteurs politiques et citoyens dans le cadre de la journée de réflexion sur « Un leadership Gonaïvien pour un département en progrès » organisée le 30 décembre 2011 aux Gonaïves qui a permis de débattre en public autour de la gouvernance réginale et du développement local. Ouvrage à plusieurs voix, il offre des pistes sérieuses de planification et de gestion responsable de projets porteurs d’avenir pour le territoire et les populations du département de l’Artibonite.

L’amendement de la Constitution de 1987. Enjeux, limites et perspectives

Cet ouvrage se propose de présenter, dans une perspective à la fois citoyenne et académique, les principales idées qui ont été avancées dans le cadre de ce débat. outre les probléma- tiques posées [ex ante] par Mar- tin Samba et Claude Moise sur « la question de la Constitution de 1987 » et qui montrent aussi bien théoriquement que pratiquement de la nécessité d’une révision ou amendement de cette Constitution, les points développés [ex post] sur « le problème de la loi constitutionnelle du 9 mai 2011 » peuvent e?tre sche?matiquement regroupe?s en trois po?les Fritz Dorvilier, Ph.D.

100% Préval

« Un président san lanvè san landwèt » : Edouard Francisque. « C’est Pétion, Boisrond Canal et Vincent »: Victor Benoît.« Woule, naje, fè laplanch, peyi a pèdi 20 an », Evans Paul.« Un profond démocrate » : Jude Célestin.