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Études historiques
Lanier est sans doute notre premier historien à se pencher avec attention sur nos relations d’Etat à peine né avec les insurgés contre la domination espagnole à Cuba, au Mexique et sur la côte caribéenne de l’Amérique du Sud. C3 Éditions, dans sa collection des « Textes Retrouvés », juge opportun, profitable la réunion de ces études historiques du Dr Clément Lanier. Il nous révèle avec honnêteté et érudition, des aspects ignorés ou peu connus de notre histoire. Le temps est venu et l’occasion nous est offerte, grâce à notre sponsor, de le sortir de l’oubli, de réparer cette injustice, de le mettre en pleine lumière. Les lecteurs en profiteront.
1450HTG -
Louis-Édouard Pouget
La plupart de nos grands hommes sont bien plus grands, comparativement à ceux des autres pays, où la vie est règlementée, où l'on considère l'élément humain comme facteur principal de progrès. Le réseau inextricable des difficultés naturelles, jointes à celles bien plus nombreuses encore semées (sur la route de l'Haïtien) par la malignité de son entourage, fait de son passage sur cette île comme un séjour dans le purgatoire. La vie de ces grands lutteurs ne fait l'objet d'aucune analyse qui eut permis de découvrir peut-être l'origine de la crise... dont souffre le pays... et pourtant, ces hommes malgré tout, contribuent à enrichir la pensée haïtienne. C'est sous le bénéfice de ces considérations que j'ai l'honneur de rappeler ici la magnifique personnalité de M. Louis-Édouard Pouget. Antoine Bervin
1000HTG -
Mémoires suivis de La reconnaissance du général Salnave
En effet, depuis 93, depuis les célèbres journées du 20 juin et du 10 août, on n’avait jamais vu dans aucun peuple de la terre un mouvement populaire pareil à celui-là. L’Histoire, habituée à ne relater que les faits et gestes des hommes, de la portion mâle de la société, va sortir de son cadre ordinaire pour inscrire dans ses registres les actes des femmes et des enfants. Demesvar Delorme - Mémoires
2000HTG -
Avènement du général Fabre Nicolas Geffrard à la Présidence d’Haïti
Dans l'opposition, il y eut toujours de généreux élans et des protestations en faveur de la liberté. Il suffisait à ces opposants d'occuper les avenues du pouvoir pour oublier leurs revendications d'hier et exercer la plus odieuse tyrannie sur ce malheureux peuple qui ne soupire qu'après plus de bien-être et de justice sociale. Il y a eu cependant des époques où il était possible de donner une nouvelle orientation à ce pays, et renoncer plus ou moins au régime d'autocratie. Antoine Michel Antoine Michel parle en détails de l'insurrection du 22 décembre 1858 qui causa la chute de l'Empire de Faustin Soulouque. Les circonstances de la conspiration, de la trahison du duc de Tabarre (Fabre Geffrard) : chef d'État-major, chef de la garde du Palais, jouissant de la confiance, de la protection, des faveurs de l'Empereur, sont exposées dans un style clair et alerte. Pour saisir les intentions de Antoine Michel, il faut lire avec attention ses lettres à son fils Gérard représentant à ses yeux de la jeunesse. Il y explique avec une connaissance profonde des évènements, l'échec du libéralisme en Haïti. Michel Soukar-Présentation.
2000HTG -
Études historiques
Placide David aurait pu placer en exergue à ses œuvres : ‘’Instruire et Plaire’’ tant son style alerte, coloré restitue l’atmosphère du passé, ravit le lecteur visitant la galerie des figures historiques qu’il campe avec un sens rare de la synthèse. Avec lui, comme l’écrivait Emile Henriot : « L’Histoire est bien la présence vibrante et passionnelle de tous les héros, criminels, monstres, vainqueurs, fondateurs de codes et d’institutions, moteurs d’énergies, agents d’utiles et bienfaisantes réformes ». « Ce serait une bien vaine science que l’Histoire si elle se contentait des renseignements alors qu’elle reste la science de la vie en prodiguant les enseignements : » Rigueur et beauté. Placide David fut de cette lignée. Michel Soukar- Présentation
1450HTG -
Stock épuisé
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La Guerre de l'Indépendance dans le Sud (1935)
« Si l’ancienne province du Sud a offert souvent le spectacle des agitations politiques, des mouvements révolutionnaires (nous l’avons dit dans l’introduction) du moins les hommes qui composent sa population peuvent réclamer avec orgueil que c’est de leur sein que jaillirent les premières étincelles de la liberté. En 1789, c’est parmi les esclaves noirs de cette province que se révéla d’abord le désir des masses de parvenir à la jouissance de ce droit sacré de l’humanité : Il y eut des mouvements séditieux parmi eux. En 1790, les hommes de couleur du Nord se levèrent à la voix d’Ogé et de Chavannes pour combattre les colons. Ce sont encore ceux du Sud qui, sous les ordres de Rigaud, remportèrent la première victoire contre leurs communs ennemis. En 1792, c’est également dans le Sud que 700 esclaves noirs parvenus à leur affranchissement, par leur propre énergie et sous l’égide de Rigaud, annoncent en quelque sorte à 500.000 autres de leurs frères que la liberté ne peut tarder à les émanciper comme eux-mêmes. Il y a donc dans l’esprit du Sud une puissance d’initiative incontestable. » Marcelin Jocelyn Haïti ne serait pas née sans la résistance des masses populaires. N’en déplaisent aux mânes de Dessalines, de Pétion, aux adulateurs des héros de l’histoire officielle. Michel Soukar
700HTG -
Le Sud dans la diversité de son patrimoine
Cette plongée dans cet imaginaire méridional participe plutôt d'une quête, celle de faire modestement le point autour d'une partie de nous-mêmes. Un « nous-mêmes» qui parait un peu perdu par le poids d'une réalité qui semble tellement peser sur nos faibles existences au point de créer un désarroi dans les esprits. Ce projet répond à une certaine forme de besoin, voire de nécessité, celle de nous rassembler, de regrouper nos miettes : de signaler nos dissemblances, d'en éclairer certains aspects par rapport à l'autre qui n'est pas nous-mêmes, mais par rapport surtout à nous. Ce montage s'est peut-être effectué dans l'urgence, mais avec une sérénité citoyenne afin d'interroger, de questionner tant soit peu notre « collectif ». Comme j'eus, voilà peu, à le signaler à travers une formulation assez simple, mais non dénuée d'inquiétude. Qui sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous ce que « nous-sommes » aujourd'hui ? Ce livre qu'on a l'honneur et le plaisir de présenter au public haïtien, nous en sommes conscients, ne pourra pas combler le vide que suggèrent de telles interrogations. Mais il peut servir d'indice, de passage, et même interpeller certains pans de l'opinion publique haitienne trop enfermés dans l'actuel ; trop sollicités par des débats d'idées trop fortement enveloppés d'émotions, dus à des faits courants, souvent choquants, mais vite oubliés parce que bousculés par d'autres qui nous éloignent davantage et de plus en plus d'une possibilité de procéder à une saisie plus objective, d'un réel, tributaire à la fois du passé et d'un présent tellement tourmenté.
5000HTG -
Stock épuisé
Histoire et vérité : Réflexions sur quelques tranches du passé d’Haïti
Dans ce nouveau livre, le prolique écrivain Pierre Josué Agénor Cadet se livre à une autre aventure intellectuelle : il fait taire un peu son imagination débordante pour regarder l’histoire avec rationalisme et esprit critique. Cela lui permet de se mettre à l’abri du vieux conit idéologique qui porte certains historiens haïtiens à occulter la vérité pour mieux défendre des intérêts de classe. Au nom de cette vérité, le professeur accepte de s’éloigner un peu de l’histoire scolaire pour alimenter la réexion sur certaines analyses faites par d’autres chercheurs à propos de quelques faits historiques. Il en prote aussi pour aider les Haïtiens à mieux évaluer l’action politique de certains chefs d’État qui ont dominé la scène politique pendant la seconde moitié du vingtième siècle. Eddy Bastien
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Stock épuisé
Ducas-Hippolyte : Son époque (1848)
Hippolyte, poète et ami de jeunesse de Marcelin, voit avant son décès prématuré, ses idéaux brisés par le déroulement des événements politiques décevants de Soulouque à Salnave. Allant au-delà de la mort de son compagnon, Marcelin étend ses considérations jusqu’à la période de la réforme financière opérée par les libéraux sous Saget et dont il critique sévèrement le mode d’exécution et ses retombées. Avec ce premier livre, Marcelin effectua une entrée remarquable dans la littérature de notre pays. Coup d’essai, coup réussi. Michel Soukar
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Au gré du souvenir(1913)
Un itinéraire ponctué de postes élevés dans l’administration publique, de longs exils à Paris où il rédige une œuvre abondante et variée. Le lecteur peut garder la nette impression que la vie de Marcelin s’achève sur une note d’amour sans illusions pour Haïti. Selon lui, notre pays mérite d’être aimé et peut-être saisira-t-il sa chance grâce à l’action patriotique d’un héros militaire ou civil ? Cent ans plus tard, Marcelin dort-il serein ? Michel Soukar
1400HTG -
La confession de Bazoute(1909)
C’est la première d’une série d’œuvres que Marcelin rédige lors de son second exil à Paris après la chute de Nord Alexis en 1908. Elle paraît en 1909 et comporte des narrations tirées de faits véridiques, des portraits de personnages de la vie locale : paysans, chefs de section, chefs d’Etat, parlementaires, journalistes, généraux, jeunes gens des classes moyennes, prêtres, rapatriés aux idées « exotiques » avec ou sans épouse étrangère… Ces textes méritent de servir de modèles de narration, de description, de portraits dans nos salles de classes. Michel Soukar
1700HTG -
L’héritage colonial en Haïti
Plus se répétaient les méfaits de la tyrannie, plus il semblait que les gouvernements fussent le jouet d’une force ironique qui se plaisait à les confondre. Les protestataires d’hier, gouvernants d’aujourd’hui, commettaient les mêmes abus et les fautes qu’ils avaient reprochés à leurs prédécesseurs. En face de ce déconcertant phénomène, plus d’un, pris de découragement s’écriait qu’une cruelle fatalité s’acharnait contre la République et qu’il n’y avait rien à tenter contre… Or, cette force maléfique, qu’était-ce? Sinon la manifestation des hérédités contradictoires, le choc de l’idéologie révolutionnaire et des traditions coloniales… (Placide David)En 1959, il publia à Madrid « L’Héritage colonial en Haïti », résultat de trente ans de travail, ouvrage tant d’histoire que de littérature politique. Il tentait de trouver dans l’état social et politique d’Hispaniola et surtout de Saint-Domingue, les origines de certaines incohérences de notre vie publique, des contradictions entre les actes et les principes dont se réclament nos gouvernants, du fossé entre nos constitutions, nos lois et notre vécu de peuple. Il porta surtout le doigt sur la plaie de notre corruption dont la source jaillit, abondante dès la période coloniale. (Michel Soukar –Présentation)
1700HTG
