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L'île du bout des rêves
De port en port, de ville en ville, le héros voyage libre de toute attache, si l'on excepte Zana, créature séduisante et mystérieuse rencontrée a Naples, qui traverse la vie sur un voilier et lui envoie des cartes postales du bout du monde…
1000HTG -
Le crayon du bon Dieu n'a pas de gomme
Observer le monde dans le rétroviseur d'une antique Peugeot 304, voilà une bien étrange occupation pour un enfant à l'âge où l' on préfère généralement courir après une boule de chiffon en guise de ballon rond. Tout le malheur du monde s'abat sur lui lorsque sa grand-mère lui apprend qu'ils doivent quitter « le bord des quais » pour un nouveau quartier de Port-aux-Crasses. Pour le petit garçon, orphelin de père et de mère, il s'agit de se séparer de sa véritable famille : Faustin, le cireur de chaussures, et le groupe de quidams dépenaillés qui évoluent autour de la véranda de sa grand-mère, dans une lutte quotidienne avec la vie. Ce qu'il ignore à ce moment-là, c'est qu'il s'exile à jamais de sa prime enfance, cet autre pays de « lui-même ». L'homme qui revient sur ses pas, après plus d'un quart de siècle à l'étranger, tente malgré tout de réhabiter ce pays à travers le destin réinventé de Faustin, avec pour seuls outils sa mémoire et son imagination.
1000HTG -
Milwaukee Blues
Depuis qu'il a composé le nine one one, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, ne dort plus : ses cauchemars sont habités de visages noirs hurlant « Je ne peux plus respirer ». Jamais il n'aurait dû appeler le numéro d'urgence pour un billet de banque suspect. Mais il est trop tard, et les médias du monde entier ne cessent de lui rappeler la mort effroyable de son client de passage, étouffé par le genou d'un policier. Les meurtres d'Eric Garner en juillet 2014 et de George Floyd en mai 2020 ont inspiré à Louis-Philippe Dalembert l'écriture de cet ample et bouleversant roman. Mais c'est la vie de son héros, une figure imaginaire prénommée Emmett comme Emmett Till, un adolescent assassiné par des racistes du Sud en 1955 qu'il va mettre en scène, la vie d'un gamin des ghettos noirs que son talent pour le football américain promettait à un riche avenir. La force de ce livre, c'est de brosser de façon poignante et tendre le portrait d'un homme ordinaire que sa mort terrifiante a sorti du lot. Avec la verve et l'humour qui lui sont coutumiers, l'écrivain nous le rend aimable et familier, tout en affirmant, par la voix de Ma Robinson, l'ex-gardienne de prison devenue pasteure, sa foi dans une humanité meilleure.
1000HTG -
Avant que les ombres s'effacent
Dans le prologue de cette saga conduisant son protagoniste de la Pologne à Port-au-Prince, l'auteur rappelle le vote par l'État haïtien, en 1939, d'un décret-loi autorisant ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à tous les Juifs européens qui en formuleraient la demande. Avant son arrivée à Port-au-Prince à la faveur de ce décret, le docteur Ruben Schwarzberg fut de ceux dont le nazisme brisa la trajectoire. Devenu un médecin réputé et le patriarche de trois générations d'Haitiens, il a tiré un trait sur son passé. Mais, quand Haiti est frappé par le séisme de janvier 2010 et que sa petite-cousine Deborah accourt d'Israël parmi les médecins du monde entier, il accepte de revenir sur son histoire. Pendant toute une nuit, sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de Montagne Noire, le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l'ont amené là. Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance à tódz en 1913, son enfance et ses études à Berlin, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938 et l'intervention providentielle de l'ambassadeur d'Haïti. Son internement à Buchenwald; son embarquement sur le Saint Louis, un navire affrété pour transporter vers Cuba un millier de demandeurs d'asile, mais refoulé vers l'Europe; son séjour enchanteur dans le Paris de la fin des années trente, où il est recueilli par Ida Faubert et Roussan Camille, et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie... Avec cette fascinante évocation d'une destinée tragique dont le cours fut heureusement infléchi, Louis-Philippe Dalembert rend un hommage tendre et plein d'humour à sa terre natale, où nombre de victimes de l'histoire trouvèrent une seconde partie.
1000HTG -
Mur Méditerranée
À Sabratha, sur la côte libyenne, les surveillants font irruption dans l'entrepôt des femmes. Parmi celles qu'ils rudoient, Chochana, une Nigériane, et Semhar, une Erythréenne. Les deux se sont rencontrées là après des mois d'errance sur les routes du continent. Depuis qu'elles ont quitté leur terre natale, elles travaillent à réunir la somme qui pourra satisfaire l'avidité des passeurs. Ce soir, elles embarquent enfin pour la traversée. Un peu plus tôt, à Tripoli, des familles syriennes, habillées avec élégance, se sont installées dans des minibus climatisés. Quatre semaines déjà que Dima, son mari et leurs deux fillettes attendaient d'appareiller pour Lampedusa. Ce 16 juillet 2014, c'est le grand départ. Ces femmes aux trajectoires si différentes -- Dima la bourgeoise voyage sur le pont, Chochana et Semhar dans la cale -- ont toutes trois franchi le point de non-retour et se retrouvent à bord du chalutier unies dans le même espoir d'une nouvelle vie en Europe. S'inspirant de la tragédie d'un bateau de clandestins sauvé par le pétrolier danois Torm Lotte pendant l'été 2014, Louis-Philippe Dalembert, à travers trois magnifiques portraits de femmes, nous confronte de manière frappante à l'humaine condition, dans une ample fresque de la migration et de l'exil.
1000HTG -
Carrefours dangereux
Machòkèt n’était pas dupe, il avait lu dans leur jeu, ils cherchaient à le culpabiliser, pour qu’il fasse profil bas, pendant qu’eux continueraient de jouir de leurs privilèges, de se vautrer dans leur soie de petits-bourgeois.…Porté par la musique, Machòkèt ne se rendit pas compte de ce qui était en train de se passer. Le reflet argenté, sur sa gauche, de l’arme au bout du bras tendu le ramena à la réalité. Le temps de dégainer à son tour, les passagers assis à l’arrière des deux motos avaient fait feu…Ce livre est aussi disponible en version epub sur Amazon.com
250HTG -
Stock épuisé
Les dieux voyagent la nuit
Comment des chrétiens-vivants peuvent-ils s’adonner à des rites si barbares ? Les animaux qu’on égorge. Le sang frais recueilli dans la moitié d’une calebasse et bu a la régalade. Les bains de boue. La nourriture qu’on enterre. De toutes leurs bizarreries, c’est la plus difficile à piger. Enterrer de la bouffe. Non mais. Tu ne leur demandes pas d’aller avec toi au temple le samedi. Au moins le dimanche. Comme tout le monde. de draper leur machin dans un minimum de décorum. Et tu te prends à rêver du coté sobre et solennel des cultes civilisés. Du trémolo de l’orgue dans la grande cathédrale les jours de Te Deum. Au lieu de cela, des peaux de bêtes qui se déchaînent. Grondent. Vrombissent. Invitent à des sacrifices qui ne doivent pas être que de taureaux, de cabris à quatre pattes, de porcs ou de poulets noirs. Gêne de faire partie de la même cour. De la même société. De la même nation. D’être un des leurs, en somme.
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L’Autre face de la mer
tangue la grande barque sous le poids redoublé de la mélopée talons mesurant la douleur contre la coque voix cassées syncopées chœur rythmique se heurtant aux lambeaux de ténèbres en haut est-ce la nuit ou le jour l’ardeur des voix barytonnant du plus profond de la souffrance éclatant à la surface de l’être sans le geste de main d’aucun coryphéede temps en temps se retire la clameur hormis un sillon mélodique flottant dans l’air fredonné du creux de la gorge s’arrête puis reprend moins qu’elle n’ait jamais vraiment cessé
700HTG -
Stock épuisé
Ballade d’un amour inachevé
Cette nuit-là, elle eut trois orgasmes de suite. Au dernier, lorsqu’elle lui dit : « tu peux y aller », ils jouirent si fort que le sol se mit à trembler. Il crurent d’abord qu’il s’agissait du lit qui, malgré la délicatesse de leurs mouvements, avait bougé, puis du battement à l’ évidence : le sol vibrait pour de bon. Des secousses brèves et suivies que seuls des amants repus pouvaient ressentir. Ils s’étaient serrés dans les bras l’un de l’autre, puis Mariagrazia lui avait demandé, plus sous forme d’assertion que de peur : Tu as senti ? Et lui, avait répondu: Quoi ? Tes orgasmes à répétition ?