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Sur les sentiers de la vérité
À l’aube du troisième millénaire l’humanité traverse une crise profonde. Le culte du néant établi par le nihilisme conduit au néant de la culture. Prométhée s’est métamorphosée en Polyphème. L’homme qui cherchait à être dieu s’est crevé les yeux de ses propres mains et maintenant, sans repères, il erre de par le monde incapable de retrouver les points cardinaux de l’existence. Face à cette crise qui afflige l’humanité, devant ce carrefour ou il doit choisir entre être plus ou n’être jamais plus, l’homme postmoderne peut préférer se mettre à l’aise dans les paradis artificiels de l’absence de vérité ou se rebeller contre les séductions de la pensée faible en la neutralisant par la redécouverte de certitudes oubliées. La thèse de ce livre c’est que l’homme n’est pas irrémédiablement condamné à se repaître de reflets évanescents. Il n’est pas tenu en esclavage par des rêves cauchemardesques ou des visions fantasmagoriques. Il n’est pas l’ombre fugace d’un délire intemporel et acosmique. Contrairement au héros rouge de la parabole d’E. Bloch qui « se dirige, clair, froid, conscient vers le néant » et se sacrifier sans espoir de résurrection, L’homo viator, assoiffé de sagesse, sait que si le but auquel il aspire est difficile à atteindre, il ne lui est pas totalement interdit. Reprenant avec rigueur les thèmes classiques de la « philosophie de la connaissance » l’auteur montre qu’une thérapie pouvant faire refleurir le désert, guérissant des ensorcellements de la pensée contemporaine, promouvant une nouvelle « écologie de l’esprit » favorisant la sagesse de l’aube d’une nouvelle civilisation, présuppose la réponse à la question fondamentale : quid est veritas ?
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Sur les sentiers de l'être : Introduction à la métaphysique
SUR LES SENTIERS DE L’ÊTRE Au début de la recherche métaphysique il y a la prise de conscience de l’insuffisance radicale des apparences immédiates. L’homme n’arrive pas à s’en contenter. Son intelligence ne se laisse pas réduire aux donnés de fait ni au combat pour « le pain et les jeux ». Le primum vivere n’arrive pas à étouffer la certitude profonde qu’il « ne vit pas seulement de pain » et que le philosophari ne peut être renvoyé sine die. Devenu inquiet par la soif de se comprendre et de comprendre le monde qui l’entoure, il se met à la recherche de la vérité : un parcours exigeant qui le porte à creuser la signification ultime de l’exister. Cependant, cette soif de compréhension n’est pas une fin en soi. Elle ne s’épuise pas dans la volonté d’arriver à une « vision du monde », ou à une « conception de la vie », qui soit apaisante du point de vue théorique. Les ambitions de l’homme sont plus grandes que celles de son savoir. L’intellect n’est pas une valeur en soi, la praxis non plus, d’ailleurs. Raison et volonté, capacité de compréhension et pouvoir de transformation sont au service de l’homme. C’est donc au nom de l’homme et de sa promotion intégrale que se fait la recherche de la vérité : cet homme assoiffé d’absolu et pas moins désireux de justice, en quête de « raisons » et pas moins avide d’« efficacité ». Selon cette approche existentielle, le volume reprend avec rigueur spéculative les thèmes fondamentaux qui concernent le sens de l’exister et la primauté de chaque « existant » en marche vers sa pleine réalisation.
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