Depuis la chute de la dictature en 1986, une vague populiste a submergé le pays, engrangeant dans une moindre mesure le bon et dans une plus grande le mauvais. Ses manifestations sont, à première vue, la suspicion à l’égard des institutions démocratiques, la critique systématique sans aucune proposition programmatique compensatrice, la banalisation de l’État, l’institutionnalisation du parasitisme et enfin l’ouverture dans le cadre d’un démocratisme effréné et permissif des hautes sphères de l’État réclamant savoir-faire et expérience à des gens qui n’ont pour tout sésame que leur militantisme agressif.