Cet ouvrage est didactique quand l’auteur s’adresse à la jeunesse du pays en valorisant les études indispensables pour faire carrière dans quelque domaine que ce soit et réussir dans la vie. Du temps de notre collaboration, alors que nous étions dans l’antichambre du pouvoir, nous avions discuté de la meilleure manière d’aider les jeunes et il nous avait semblé, dès cette époque, qu’en dehors de l’aide des familles, il incomberait à l’État de contribuer à l’achèvement de la formation académique des jeunes en instituant, par une loi appropriée, la mise en œuvre effective de ce crédit étudiant en application dans de nombreux pays, et j’avançais l’expérience du Venezuela en d’autres temps. Nous croyions que ce serait la meilleure façon de limiter les effets de la précarité dont pâtit la majorité de nos concitoyens. Cet ouvrage exprime aussi, et ceci n’est pas son moindre mérite, le cri du nationaliste assez lucide pour évaluer le fossé entre les besoins et les actions entreprises, mais l’auteur demeure assez lucide pour mesurer les possibilités, et assez optimiste pour placer la barre à un niveau que l’effort collectif devrait pouvoir atteindre. Concilier la vision du présent, en harmonie avec les leçons du passé et les projections d’un futur qu’il s’agit d’apprivoiser.